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Qu’en est-il de la prise en charge des adénites tuberculeuses ? Quels critères de guérison ? À propos de 39 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.347 
W. Bourekoua , M. Makhloufi, N. Adimi
 Clinique des maladies respiratoires, CHU Mustapha, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tuberculose ganglionnaire est la localisation extra-pulmonaire la plus fréquente [1] et la plus difficile à prendre en charge malgré l’efficacité prouvée de la chimiothérapie antituberculeuse.

Méthodes

Étude rétrospective concernant 39 cas de tuberculose ganglionnaire périphérique colligés à l’UCTMR d’Alger centre entre janvier 2013 et décembre 2014. Son but était de soulever les difficultés de définir une guérison (critères et durée de traitement) dans cette forme de TEP.

Résultats

Vingt-cinq femmes et 14 hommes ont été inclus dans cette étude, la moyenne d’âge était de 33,93ans (1–67ans) dont 2 cas déjà traités pour tuberculose ganglionnaire. Une tare associée et/ou terrain prédisposant ont été retrouvés dans 6 cas (HTA 3, DNID 1, VIH+ 1, asthme 1). Le siège des adénopathies était cervical dans 33 cas et axillaire dans 2 cas, tandis que 4 patients avaient des localisations multiples, avec un aspect inflammatoire dans 24 cas, ramolli dans 10 cas et fistulisé dans 5 cas. L’IDR à la tuberculine pratiquée dans 29 cas était positive dans 79,3 % des cas. Le diagnostic a été confirmé devant la mise en évidence d’une lésion caséeuse à la cytologie dans 17 cas l’histologie dans 22 cas. L’analyse bactériologique du liquide de la ponction ganglionnaire avait objectivé le BK à l’examen direct et à la culture dans un cas chacun. Tous les patients ont reçu une chimiothérapie antituberculeuse selon le régime 2RHZ/4RH, l’évaluation à là fin des 6 mois était clinique et échographique avec guérison dans 21 cas (critères : disparition du gg, gg persistant<12 mm, cicatrice fibreuse) et échec dans 18 cas (critères : gg>12 mm, gg avec fistule productive) ayant nécessité une prolongation de la durée du traitement jusqu’à 9 mois [2] (taux de guérison en fin du traitement=74,4 %).

Conclusion

Les critères d’échec retenus dans notre série semble avoir un impact sur ces résultats (taux d’échec=25,6 %), cependant un effectif plus grand et une surveillance prolongée s’avère nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A171 - janvier 2016 Retour au numéro
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