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Évaluation de la survenue de symptômes respiratoires évocateurs de bronchospasme à distance d’un test de provocation bronchique par la méthacholine (TPM) - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.361 
E. Cabon 1, , F. Rey 2, D. Tissier-Ducamp 2, M. Del Volgo 2, S. Delliaux 3, D. Charpin 4, B. Brégeon 5, F. Brégeon 5
1 CHU Nord Pôle 16 CVT, service explorations fonctionnelles respiratoires, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
2 CHU Nord Pôle 16 CVT, service exploration fonctionnelle respiratoire centre, Assitance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
3 CHU Nord Pôle 16 CVT, service exploration fonctionnelle respiratoire centre, Aix-Marseille université, Md, DS-ACI, UMR2, Marseille, France 
4 CHU Nord Pôle 16 CVT, service clinique des bronches de l’allergie et du sommeil, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
5 CHU Nord Pôle 16 CVT, service exploration fonctionnelle respiratoire et URMITE CNRS IRD UMR 6236, IHU méditerranée infection, Aix Marseille université, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les recommandations américano/européennes et de la SPLF sur le TPM évoquent le risque de symptômes retardés évocateurs de bronchospasme (SR). Aucune étude n’a encore évalué la survenue de SR de manière prospective aux doses actuellement recommandées de méthacholine. L’objectif a été la recherche des symptômes respiratoires évocateurs d’un bronchospasme 24 h après un TPM.

Méthodes

Étude prospective longitudinale d’évaluation des pratiques courantes (EFR hôpital Nord AP–HM). Inclusion de patients adultes avec TPM effectué selon les standards ATS/ERS SPLF. La positivité du test (TPM+ : VEMS<20 % de la mesure initiale) et la survenue de symptômes concomitants étaient relevés (dyspnée, oppression thoracique, toux, sibilants) et le patient informé du résultat. En post-test, un questionnaire (Q), adapté de celui du contrôle de l’asthme du GINA visant au recueil des symptômes ci-dessus, nuit comprise, ainsi que la prise de salbutamol était remis au patient. Les réponses étaient recueillies par contact téléphonique 24 h après.

Résultats

Cinquante-huit patients, d’âge moyen 45+18ans (18 à 82ans), majoritairement des femmes (69 %) ont eu un TPM du 1er juillet au 1er septembre 2015. Leur fonction respiratoire initiale moyenne était : VEMS=2,7+0,8L (4,8L–1,5l), soit 94+13 %, VEMS/CVF=83 % (133 %–71 %), DEMM 25/75=88 % (146 %–39,9 %), CPT=5,5L (9,5L–3,4L), VR=118+30  % de la valeur prédite. La dose de méthacholine cumulée moyenne était 2394+659 μg. Vingt-neuf patients sur 58 étaient TPM+, parmi lesquels 24 (83 %) ont eu des symptômes pendant le test. Quatre-vingt pour cent des patients TPM+ ont ressenti des SR contre 20 % des TPM− (p<0,001). Cent pour cent des patients TPM+ avec symptômes pendant le test ont eu des SR. Le type de SR était le même que celui ressenti pendant le test dans 83 % cas. À noter que tous les patients ayant pris du salbutamol en raison d’un SR jugé gênant ont observé la résolution rapide de celui-ci.

Conclusion

La fréquence élevée des SR questionne sur la justification d’administer un beta2+ de longue durée d’action après TPM.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A177 - janvier 2016 Retour au numéro
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