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Évaluation de l’anxiété et tolérance et de la bronchoscopie souple, une étude préliminaire - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.441 
M. Balladur 1, , V. Fallet 2, J. Jagot 2, C. Thorette 2, F. Bargat 2, M. Lafay 2, S. Salmeron 2, S. Jouveshomme 2
1 Service de pneumologie et d’oncologie thoracique, Créteil, France 
2 Service de pneumologie et d’oncologie thoracique, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La bronchoscopie souple est un examen souvent ressenti comme désagréable par les patients. L’objectif de cette étude préliminaire était d’évaluer la tolérance de la bronchoscopie souple réalisée sous anesthésie locale et d’identifier les facteurs prédictifs de mauvaise tolérance.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique. Chaque patient remplissait un questionnaire permettant d’évaluer l’anxiété (Hospital Anxiety and Depression Scale) avant l’examen et sa tolérance après l’examen (auto-évaluation à l’aide d’une échelle numérique [EN]). L’endoscopiste remplissait également un questionnaire afin d’évaluer la facilité de réalisation de l’examen et la tolérance perçue de l’endoscopie par le patient (hétéro-évaluation par EN).

Résultats

Soixante-deux patients ont été inclus de mars à juin 2014. Toutes les bronchoscopies ont été menées jusqu’à leur terme, sauf une. L’examen était de réalisation globalement facile pour l’opérateur. L’EN de la tolérance globale avait tendance à être meilleure lorsqu’elle était évaluée par l’endoscopiste plutôt que par le patient (3±2,8 vs 4±2,5 ; p=0,09). La tolérance globale était ressentie comme mauvaise (EN>3) pour 52 % des patients. Le symptôme le plus fréquemment rapporté était la toux, suivie de la douleur, de la dyspnée et de l’envie de vomir. Seule l’anxiété était prédictive d’une mauvaise tolérance (p<0,03) et d’un mauvais contrôle de la toux (p<0,02) et de la douleur (p<0,01), et ce dès que le score d’anxiété dépassait 5.

Conclusion

La tolérance de la bronchoscpie est médiocre et tend à être aggravée par l’anxiété. Néanmoins, la majorité (73 %) des patients préférerait refaire l’examen dans les mêmes conditions plutôt que sous anesthésie générale. L’hypnose, de par son action sur l’anxiété et la douleur, pourrait être une piste pour améliorer le confort du patient au cours de cet examen. Une étude randomisée prospective est en cours pour évaluer l’apport de l’hypnose dans cette indication.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A208 - janvier 2016 Retour au numéro
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