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Effets des particules fines de l’air lyonnais sur les cellules épithéliales bronchiques - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.464 
F. Magne-Vigneaud 1, , R. Aloui 2, G. Devouassoux 3, J. Deverchère 4, P. Ritter 5, A. Bentaher 4, Y. Pacheco 6
1 Inflammation et immunité de l’épithélium respiratoire, Inserm U1111, CNRS UMR 5308, service de pneumologie, hôpital de la Croix-Rousse, UCBL, Lyon, France 
2 Service de pneumologie, centre hospitalier Lyon Sud, UCBL, Lyon, France 
3 Service de pneumologie, hôpital de la Croix-Rousse, UCBL, inflammation et immunité de l’Epithélium respiratoire, Inserm U1111, CNRS UMRS 5308, Lyon, France 
4 Inflammation et immunité de l’Epithélium respiratoire, Inserm U1111, CNRS UMR 5308, Lyon, France 
5 Département écologie urbaine, Lyon, France 
6 Service de pneumologie, centre hospitalier Lyon Sud, UCBL, inflammation et immunité de l’Epithélium respiratoire, Inserm U1111, CNRS UMR 5308, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’air contient de nombreux polluants dont des particules solides. Les cellules épithéliales bronchiques humaines (CEBH) occupent une fonction clé lors de l’inhalation de ces toxiques [1]. Dans un système de culture cellulaire de CEBH, nous avons évalué les effets de différentes fractions particulaires de l’air lyonnais sur la viabilité/prolifération et la production des médiateurs inflammatoires IL-8 et TGF-β.

Méthodes

Les particules d’air lyonnais ont été collectées par filtration de l’air et impaction sur des filtres placés sur des têtes de prélèvement de microbalance à élément conique oscillant. Différentes fractions de particules de diamètre défini ont été préparées. Les CEBH ont été exposées à des concentrations variables de ces fractions.

Résultats

La survie des CEBH n’a pas été altérée après 48heures de culture en présence de particules polluantes. Un effet inhibiteur dose–dépendant sur la prolifération cellulaire a été observé pour toutes les fractions particulaires. Les fractions de particules de diamètre inférieur à 0,2μm et compris entre 0,8μm et 10μm à 20mg/mL ont entraîné une augmentation de la sécrétion de TGF-ß respectivement de 37,9 % (p<0,01) et de 36,3 % (p<0,01) par rapport aux contrôles. La production d’IL-8 était en moyenne 2 fois plus élevée lorsque les CEBH étaient cultivées en présence de particules polluantes, indépendamment de leur diamètre.

Conclusion

Les fractions particulaires de l’air lyonnais ont un effet inhibiteur sur la prolifération cellulaire et une activité pro-inflammatoire sur les CEBH.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A216 - janvier 2016 Retour au numéro
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