Effets des particules fines de l’air lyonnais sur les cellules épithéliales bronchiques - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
L’air contient de nombreux polluants dont des particules solides. Les cellules épithéliales bronchiques humaines (CEBH) occupent une fonction clé lors de l’inhalation de ces toxiques [1 ]. Dans un système de culture cellulaire de CEBH, nous avons évalué les effets de différentes fractions particulaires de l’air lyonnais sur la viabilité/prolifération et la production des médiateurs inflammatoires IL-8 et TGF-β.
Méthodes |
Les particules d’air lyonnais ont été collectées par filtration de l’air et impaction sur des filtres placés sur des têtes de prélèvement de microbalance à élément conique oscillant. Différentes fractions de particules de diamètre défini ont été préparées. Les CEBH ont été exposées à des concentrations variables de ces fractions.
Résultats |
La survie des CEBH n’a pas été altérée après 48heures de culture en présence de particules polluantes. Un effet inhibiteur dose–dépendant sur la prolifération cellulaire a été observé pour toutes les fractions particulaires. Les fractions de particules de diamètre inférieur à 0,2μm et compris entre 0,8μm et 10μm à 20mg/mL ont entraîné une augmentation de la sécrétion de TGF-ß respectivement de 37,9 % (p<0,01) et de 36,3 % (p<0,01) par rapport aux contrôles. La production d’IL-8 était en moyenne 2 fois plus élevée lorsque les CEBH étaient cultivées en présence de particules polluantes, indépendamment de leur diamètre.
Conclusion |
Les fractions particulaires de l’air lyonnais ont un effet inhibiteur sur la prolifération cellulaire et une activité pro-inflammatoire sur les CEBH.
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