Les infections nosocomiales constituent un véritable problème de santé publique. Elles doivent être une priorité pour la politique sanitaire du fait de leur fréquence dans notre contexte et de leur retentissement humain et financier. La mise en pratique des mesures de prévention et d’hygiène hospitalière reste un défi pour nos pays sous médicalisés.
Il s’agit d’une étude rétrospective de type descriptive basée sur les données bactériologiques. Elle s’est réalisée en mai 2014 pour les prélèvements environnementaux et en juin 2014 pour les prélèvements sur le personnel et les patients.
L’étude a permis de relever une prévalence des germes chez les patients de 36,5 % au niveau nasal et de 12,5 % au niveau digestif. Chez le personnel la prévalence était de 25 % au niveau nasal et de 4,69 % au niveau digestif. Klebsiella pneumoniae et staphylocoque coagulase négatif étaient les germes les plus retrouvés au niveau nasal chez les patients soit 12,5 % chacun. Les Pseudomonas aeruginosa était retrouvé dans les prélèvements digestif et représentait 12,5 % chez les patients et 4,69 % chez le personnel. Parmi les patients, 58,5 % recevaient une antibiothérapie, 54,17 % avaient un cathéter veineux. L’âge des patients était entre 31 et 40ans.
Les infections nosocomiales dans nos pays restent une hantise compte tenu du faible potentiel du plateau technique et de la disponibilité en médicaments efficaces contres ces germes pour la plupart multirésistants. L’application des recommandations permettra de réduire ce phénomène.
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Publié par Elsevier Masson SAS.