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Effet du mepolizumab (MEPO) chez des patients atteints d’asthme sévère éosinophilique (ASE) précédemment traités par omalizumab (OMA) - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.636 
F. Albers 1, , A. Bourdin 2, R. Price 3, S. Yancey 1, C. Prazma 1, H. Ortega 1
1 Respiratory Therapeutic Area, GlaxoSmithKline, Research Triangle Park, Nc, États-Unis 
2 Département de pneumologie et addictologie, Inserm U1046, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, CHU de Montpellier, Montpellier, France 
3 GlaxoSmithKline, Stockley Park, Royaume-Uni 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les études dans l’ASE ont démontré de façon récurrente l’efficacité du MEPO sur la réduction des exacerbations. Dans ces études, environ la moitié des patients ASE étaient allergiques et un tiers étaient éligibles à un traitement par OMA. Il n’existe pas de données à ce jour évaluant l’effet du MEPO sur la réduction des exacerbations chez des patients ASE déjà traités par OMA.

Méthodes

Il s’agit d’une étude complémentaire de l’étude MENSA (Ortega et al., NEJM 2014) qui a inclus 576 patients12ans recevant des corticoïdes inhalés à fortes doses plus un autre traitement de fond, avec des antécédents d’exacerbations fréquentes et un seuil d’éosinophiles prédéfini. L’OMA n’était pas autorisé durant l’étude. Les taux d’IgE spécifiques et totales avant OMA et les raisons de son arrêt ont été recueillis. Une analyse post-hoc des taux d’exacerbations a été menée à partir de modèles binomiaux négatifs séparés pour chaque sous-groupe.

Résultats

Soixante-quinze patients (13 %) avaient déjà reçu OMA pendant une durée médiane de 12 mois. Trente-sept patients (50 %) avaient été traités par OMA toutes les 2 semaines. L’absence d’efficacité était la raison de l’arrêt d’OMA chez la majorité des patients (75 %). Les données démographiques à l’inclusion des patients déjà traités par OMA étaient comparables à celles des patients n’en ayant pas reçu. Le MEPO a permis une réduction significative et similaire du taux d’exacerbations entre les patients déjà traités par OMA (rapport de fréquence : 0,43 ; IC95 % : 0,21 ; 0,88) et ceux non traités antérieurement (rapport de fréquence : 0,53 ; IC95 % : 0,40 ; 0,69).

Conclusion

Chez les patients avec un ASE, le MEPO a permis de réduire significativement les exacerbations que les patients aient ou non déjà reçu OMA (étude financée par GlaxoSmithKline). Cet abstract a déjà été présenté lors du congrès annuel de l’AAAAI 2015 : Albers FC, et al. JACI 2015;135:AB383 (L7) et est reproduit avec l’autorisation d’Elsevier.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A30 - janvier 2016 Retour au numéro
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