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Pathologies du sommeil dans une cohorte de transplantés pulmonaires - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.692 
M.P. D’Ortho 1, , L. Hajouji-Idrissi 2, G. Dauriat 2, A. Rouvel-Tallec 2, M. Dalloz 1, H. Mal 3
1 Université Denis Diderot Paris 7, Paris, France 
2 Bichat, AP–HP, Paris, France 
3 Denis Diderot Paris 7, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Un sommeil de mauvaise qualité est souvent rapporté par les patients en attente ou déjà greffés pulmonaires (LTX), lié aux traitement et comorbidités. Néanmoins les troubles du sommeil restent sous-diagnostiqués, y compris les syndromes d’apnées du sommeil. Le but de ce travail a été de d’évaluer de façon prospective le sommeil et les troubles respiratoires du sommeil d’une cohorte française monocentrique de candidats LTX.

Méthodes

Étude prospective, observationnelle, descriptive et analytique du sommeil (polysomnographie) de patients candidats à la LTX. La polysomnographie était réalisée de façon systématique et les données anthropométriques, cliniques et thérapeutiques étaient colligées. Les comparaisons étaient faites par t-test et Chi2, seuil de signification p<0,05 (Prism 5, Mas OS X).

Résultats

Cinquante et un patients ont eut une polysomnographie avant leur LTX (janv 2013–dec 2014), 21 patients avaient une BPCO, 27 une fibrose, 3 une DDB ou un asthme. L’âge moyen était (±SD) 52,3±9,6, la proportion femmes–hommes 19 et 32, l’IMC 24,8±5,8kg/m2. Le temps total de sommeil était 378±80minutes ; efficacité du sommeil 85±13 % ; le stade de sommeil N3 108±51min ; SP 17±10 % ; l’index éveils-μéveils 17±10/h. L’IAH était 9,1±11,0/h. Aucun patient n’était connu comme porteur de SAS mais 16 % avaient un IAH15/h. Dans tous les cas le SAS était obstructif. La prévalence du SA modéré–sévère était significativement plus élevée chez les porteurs de fibroses (22 %) comparé aux BPCO (9 %), peut être en lien avec un IMC plus haut (26,7±5,3 et 22,7±4,3 respectivement) et une proportion significativement plus élevée d’hommes (70,3 vs 54,1 %).

Conclusion

La qualité de sommeil est objectivement mauvaise chez les candidats à la transplantation avec un efficacité de sommeil basse et un SP également diminué. La prévalence du SAS est moins haute que dans d’autres séries mais reste supérieure à la population générale, en particulier chez les fibroses.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A54 - janvier 2016 Retour au numéro
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