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Prévalence de la sensibilisation aux pneumallergènes en Tunisie - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.081 
H. Kwas , I. Zendah, E. Guermazi, A. Khattab, I. Khouaja, H. Ghédira
 Service de pneumologie I, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les maladies allergiques sont en constante augmentation dans notre pays et les changements des conditions de la vie et du climat peuvent faire varier la nature des allergènes. L’actualisation régulière de la prévalence des différents allergènes en cause est nécessaire et utile pour orienter l’enquête allergologique. Le dosage semi-quantitatif des IgE spécifiques, de meilleure spécificité que les tests cutanés, est plus adapté pour cette enquête. Le but de notre travail est de déterminer la prévalence de la sensibilisation aux différents pneumallergènes en utilisant le dosage immuno-enzymatique semi-quantitatif des IgE spécifiques.

Méthodes

Ce travail est une étude rétrospective descriptive de 120 dosages semi-quantitatifs dans le sang d’IgE spécifiques des 30 pneumallergènes les plus courants, dans une population de sex-ratio égal à 1, de patients âgés de 2 à 73ans, ayant des symptômes d’allergie respiratoire et non autrement présélectionnés.

Résultats

Les prélèvements pour dosage des IgE ont été réalisés avant tout test cutané allergologique. Un test positif à au moins un allergène à été retrouvé chez 1/3 des patients. Parmi les tests positifs, la sensibilisation aux pollens était la plus fréquente (62 %) suivie de celle aux acariens (55 %), aux moisissures (19 %), aux phanères d’animaux (10 %) et aux blattes (7 %). Chez un patient sur six, on note une polysensibilisation qui concerne surtout le couple pollens/acariens. Pour les tests positifs aux pollens, la moitié concernait les graminées et un tiers les pollens d’arbres.

Conclusion

Il s’avère donc, dans notre pays et de nos jours, que les méthodes spécifiques de détermination révèlent que les allergènes les plus fréquemment en cause dans les allergies respiratoires sont les pollens suivis des acariens puis des moisissures, des phanères d’animaux et des blattes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A77 - janvier 2016 Retour au numéro
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