La spirométrie est une pierre angulaire dans la prise en charge de l’asthme en permettant le diagnostic, la classification, le choix thérapeutique et le suivi.
Nos proposons une étude rétrospective portant sur 141 cas suivis à la consultation d’allergologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca.
La moyenne d’âge est de 34 ans avec prédominance féminine (71 %). On retrouve un antécédent de rhinite et de conjonctivite dans 94 % et 84 % respectivement. L’atopie familiale est présente dans 63 % des cas. Le maître symptôme est les gênes respiratoires sifflantes (77 %). La radiothorax montre une distension dans 46 % des cas. La spirométrie a révélé un trouble ventilatoire obstructif dans 22 % des cas dont 63 % est significativement réversible. Un syndrome ventilatoire restrictif est présent dans 5 % et une obstruction périphérique dans 7 % des cas. Dans 66 % des cas, la spirométrie est normale. L’asthme est classé intermittent dans 45 % des cas, persistant léger dans 26 % des cas, persistant modéré dans 19 % des cas et persistant sévère dans 10 % des cas. Après traitement, l’asthme était contrôlé dans 36 % des cas, partiellement contrôlé dans 34,5 % des cas et mal contrôlé dans 29,5 % des cas.
La spirométrie a trouvé un trouble ventilatoire obstructif dans moins d’un quart des cas. Le diagnostic a été retenu chez le reste des cas sur des éléments anamnestiques et radio-cliniques, ce qui montre les limites de la spirométrie dans le diagnostic de l’asthme.
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Publié par Elsevier Masson SAS.