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Les urgences carcinologiques au cours du cancer du poumon - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.141 
M. Triki , M. Abouda, F. Yangui, R. Ayari, S. Louhaichi, S. Ismail, E. Guermezi, M. Charfi
 Ministère de la santé publique, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’évolution du cancer bronchique peut se grever de complications pouvant engager le pronostic vital.

Méthodes

Nous avons revu les cas de 110 patients suivis pour cancer bronchique pendant 2ans. Nous avons colligé 51 urgences carcinologique (UC).

Résultats

Les patients présentant une UC avaient une moyenne d’âge de 61,7ans. La moyenne de tabagisme était de 45 paquets-années. Le carcinome non à petite cellule était le type histologique le plus fréquent (94 % cas). L’adénocarcinome était présent chez 38 % des patients suivi du carcinome épidermoïde chez 31 % des cas. Le stade IV était prédominant chez 47 % des patients suivi du stade IIIB. Les UC représentaient 53 % des motifs de consultation. Il s’agissait de 12 types d’UC. Le motif le plus fréquent de consultation était les complications infectieuses respiratoires pneumopathie et pyopneumothorax) présents dans 24 % des cas suivi des complications hématologiques (neutropénie fébriles) chez 16 % des cas. Les syndromes caves et les détresses respiratoires sur obstacle représentaient 13 % des UC. Les complications neurologiques étaient présentes dans 7 % des cas (compression médullaire et convulsions par œdème cérébral) Les épanchements pleuraux et péricardiques compressifs, les hémoptysies de grande abondance nécessitant une embolisation représentaient 5 % des cas. Les complications hépatiques (insuffisance hépatocellulaire et angiocholite) grevaient l’évolution de 4 % des cas. Les troubles métaboliques (hyponatrémie, hypercalcémie) ne représentent qu’une minorité des cas. Le délai moyen d’apparition des UC par rapport au diagnostic était de 7,8 mois (extrêmes 1 mois et 24 mois). Les UC sont rarement révélatrices. Le traitement dépend de la cause. La survie moyenne après l’apparition d’une UC varie de 1 semaine à 1 année. Le pronostic étant plus favorable au cours des complications infectieuses.

Conclusion

Nous insistons sur la nécessité de détecter les UC afin de les prendre en charge dans les plus brefs délais.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A97-A98 - janvier 2016 Retour au numéro
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