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Indications de réanimation en oncologie thoracique - 09/01/16

Doi : 10.1016/S1877-1203(16)30039-8 
A.-C. Toffart a, b, , M. Duruisseaux a, L. Sakhri a, M. Giaj Levra a, D. Moro-Sibilot a, b, J.-F. Timsit c, d
a UM oncologie thoracique, clinique de pneumologie, pôle thorax et vaisseaux, centre hospitalier universitaire Albert-Michallon, boulevard de la Chantourne, 38000 Grenoble, France 
b Université Grenoble 1, Inserm-UJF U823, institut Albert-Bonniot, université JosephFourier, 38000 Grenoble, France 
c Service de réanimation, AP-HP, hôpital Bichat, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France 
d IAME, UMR 1137, faculté de médecine Paris-Diderot, Paris 7, site Bichat, 16, rue Henri-Huchard, 75890 Paris Cedex 18, France 

* Auteur correspondant Auteur correspondant

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Résumé

Le cancer bronchopulmonaire (CBP) est la première cause de mortalité par cancer. Lorsqu’un patient atteint de CBP présente une défaillance d’organe, la question de l’intensité des soins à mettre en œuvre se pose. L’important est d’identifier les patients pouvant bénéficier d’une admission en réanimation. Les critères pronostiques sont liés au cancer et à la gravité de la situation aiguë. L’état général du patient et les caractéristiques de la pathologie tumorale (stade TNM, mutation oncogénique, progression) sont des éléments nécessaires à la réflexion. Une admission pour une détresse respiratoire nécessitant le recours à la ventilation mécanique et un nombre élevé de défaillances d’organes sont associés à un pronostic sombre. Cependant, ces éléments ne suffisent pas pour prendre la bonne décision. La discussion d’admission et de prise en charge des défaillances d’organes doit être collégiale intégrant l’oncologue, le réanimateur, le patient et son entourage. Une réflexion anticipée facilite la prise de décision en situation d’urgence. En l’absence de certitude, une ≪ réanimation d’attente ≫ peut être expliquée et proposée, et l’intensité des soins à mettre en place doit être réévaluée après 3 à 5 jours. La non-amélioration des défaillances d’organes après 3 à 5 jours est un élément pronostique majeur.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Lung cancer is the first cause of cancer related death. When a patient with lung cancer presents an organ failure, the question about the intensity of care to provide comes up. It is important to identify patients who may benefit from an intensive care unit (ICU) admission. Prognostic factors are related to cancer and acute disease. Patient’s general condition and cancer’s characteristics (TNM stage, driver mutation, tumor progression) should be taken into account. An admission for respiratory failure requiring mechanical ventilation and a high number of organ failures are associated with a poor prognosis. However, these criteria are not sufficient to take the appropriate decision. The discussion of ICU admission and management of organ failure must be multidisciplinary, combining the oncologists, the intensivists, the patient and his family. Advanced reflection facilitates decision making in emergency situations. When prognosis is uncertain, “ICU trial” may be explained and offered, and the treatment strategy should be reviewed after 3 to 5 days. The lack of improvement of organ failure after the fifth day is a major prognostic factor. © 2015 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Cancer bronchique, Réanimation, Défaillance d’organes, Thérapie ciblée, Réanimation, d’attente

Keywords : Lung neoplasm, Intensive care unit, Organ dysfunction, Targeted therapy, ICU trial


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Vol 7 - N° 4

P. 545-553 - novembre 2015 Retour au numéro
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