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Les nouvelles pneumopathies interstitielles liées aux thérapies ciblées et immunothérapies - 03/01/17

Doi : 10.1016/S1877-1203(16)30084-2 
Article rédigé parE. Blin

*Auteur correspondant.
d’après la communication deS. Marchand-Adam 1
1 Service de Pneumologie, CHRU de Tours, France 

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Résumé

Les chimiothérapies ont un index thérapeutique faible et sont pour la plupart à risque de Pneumopathie interstitielle médicamenteuse. Les nouveaux traitements anti-cancéreux ont pour but d’être plus efficaces et moins toxiques. Toutefois, les thérapies ciblées et immunothérapies ne sont pas dénuées de toxicité notamment pulmonaire. Les inhibiteurs de l’EGFR sont à risque de pneumopathie interstitielle médicamenteuse dans 0,6% à 2,2% des cas, d’emblée sévère avec une mortalité de 30%. Le crizotinib, inhibiteur d’ALK, est responsable de pneumopathies interstitielles médicamenteuses se présentant sous deux formes : une forme sévère apparaissant précocement et une forme pauci symptomatique plus tardive et de meilleur pronostic. Le bevacizumab, anti VEGF, induit rarement une pneumopathie interstitielle. Le nivolumab, le pembrolizumab (anti-PD1) et l’ipililumab (anti-CTL4) sont également pourvoyeurs de pneumopathie interstitielle médicamenteuse. Quelques cas de syndrome de détresse respiratoire aigüe ont été décrits avec le nivolumab et l’ipililumab. La prise en charge repose, selon le grade de sévérité de la pneumopathie, sur l’arrêt du médicament responsable, la corticothérapie et/ou les immunosuppresseurs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Chemotherapies have a low therapeutic index and are for the most with a risk of drug induced interstitial lung disease. New cancer medications aim on being more effective and less toxic. However, targeted therapies and immunotherapies are not harmless and particularly concerning lungs. EGFR inhibitors have a drug induced interstitial lung disease risk in 0.6% to 2.2% of the cases, severe from the start with a 30% mortality. Crizotinib, ALK inhibitor, is responsible for drug induced interstitial lung disease presenting itself through two shapes : one severe form appearing early and another one delayed and pauci symptomatic with better prognosis. Bevacizumab, anti-VEGF, is rarely leading to interstitial pneumonia. Nivolumab, pembrolizumab (anti-DP1) and ipililumab (anti-CTL4) are also interstitial lung disease providers. Some cases of acute respiratory distress syndrome have been described with nivolumab and ipililumab. The care depends, according to the severity level of the lung disease, on stopping the responsible drug, the corticotherapy and/or immunosuppressants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Thérapie ciblée, Immunothérapie, Pneumopathie interstitielle médicamenteuse, Pneumopathie immunitaire

Keywords : Targeted therapy, Immunotherapy, Drug induced interstial lung disease, Immune pneumonia


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Vol 8 - N° 2

P. 170-172 - juin 2016 Retour au numéro
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