La sérologie hydatique constitue une étape essentielle du diagnostic, elle permet d’orienter le diagnostic de l’hydatidose dans 80 à 95 %, à condition de réaliser une technique qualitative (recherche de l’arc 5) et une technique quantitative (Elisa, immunofluorescence indirecte…).
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 183 cas de kystes hydatiques colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd sur 13 ans.
La moyenne d’âge est de 40 ans, avec une prédominance masculine 88 cas. L’origine rurale est retrouvée dans 132 cas. La symptomatologie clinique faite de douleurs thoraciques (155 cas), toux (146 cas), hémoptysie (67 cas), hydatidoptysie (25 cas) et de vomique hydatique (3 cas). La radiographie du thorax a objectivé une opacité homogène (97 cas), une image hydroaérique (33 cas), un aspect en lâcher de ballons (18 cas), une rétention de membranes sèches et une pleurésie purulente dans un cas chacun. Le scanner thoracique réalisé dans 173 cas, a mis en évidence un kyste hydatique sain (85 cas), remanié (52 cas), rompu dans la plèvre (33 cas) et rompu dans les bronches (3 cas). La bronchoscopie a visualisé des membranes hydatiques dans 22 % des cas. La sérologie hydatique était positive dans 99 cas, négative dans 83 cas et dissociée dans un cas. Le kyste hydatique pulmonaire était associé à une atteinte hépatique dans 36 cas.
En dehors d’examens d’orientation non spécifiques, La sérologie hydatique peut apporter des éléments diagnostiques dans un grand nombre de cas et de suivre l’efficacité thérapeutique.
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Publié par Elsevier Masson SAS.