La mortalité par pneumopathies alvéolo-interstitielles (PAI) associée au VIH est élevée dans le service de pneumologie du CHU de Cocody. C’est la pathologie la plus létale en pneumologie. Le but de cette étude a été d’évaluer la mortalité de la pneumopathie alvéolo-interstitielle chez le sujet infecté par le VIH.
Nous avons conduit une étude rétrospective et analytique. Nous avons consulté les dossiers de patients hospitalisés au service de pneumologie du centre hospitalier et universitaire de Cocody, de janvier 2010 à décembre 2015 pour PAI et infectés par le VIH.
Les patients étaient au stade d’immunodépression sévère. Le taux de mortalité dans notre série a été de 43,4 % avec une mortalité masculine plus élevée de 53,5 % versus 36,9 % dans la population féminine. Le diagnostic le plus retenu a été la tuberculose. En analyse bivariée, les déterminants de la mortalité ont été le sexe masculin, le tabac, la toux, la FR>30 cycles/min, les signes de luttes respiratoires, le pouls>120 battements/min, l’examen digestif anormal, l’hyperurémie, la kaliémie normale, la non-réalisation de l’examen microbiologique, l’excavation, la FR>30 cycles/min à j3 d’hospitalisation. En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité ont été le genre masculin, la FR>30 cycles/min à j3 d’hospitalisation.
La PAI reste une pathologie très mortelle au stade d’immunodépression sévère.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.
© 2016
Publié par Elsevier Masson SAS.