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Étude comparative entre le profil du pneumothorax chez le sujet jeune et le sujet âgé - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.241 
A.M. Elidrissi , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le pneumothorax correspond à la survenue d’un épanchement aérien dans la cavité pleurale.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective entre 2013 et 2016 au service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd de Casablanca ; comparant le profil du pneumothorax chez 98 patients répartis en 2 groupes : groupe A (n=50) âgé de moins de 40 ans avec une moyenne d’âge de 29 ans, et groupe B (n=48), âgé de plus de 60 ans avec une moyenne d’âge de 68 ans.

Résultats

L’exclusivité du sexe masculin est notée dans le groupe B contre 95 % du groupe A. Le tabagisme est noté dans 68 % du groupe A vs 100 % du groupe B. Les signes cliniques révélateurs sont dominés par la douleur thoracique, la dyspnée et la toux chez tous les patients. La radiographie thoracique a montré, un pneumothorax total dans 92 % des cas du groupe A vs 74 % des cas du groupe B, partiel dans 8 % des cas du groupe A vs 25 % des cas du groupe B, et bilatéral dans 6 % du groupe A. L’étiologie qui prédomine dans le groupe A est l’origine idiopathique dans 68 % des cas vs l’emphysème pulmonaire dans 70 % du groupe B. Les autres origines dans le groupe A sont : la tuberculose pulmonaire dans cinq cas (10 %) : quatre cas de TPM+ et un cas de miliaire tuberculeuse, les séquelles de tuberculose, l’asthme, et l’emphysème dans 3 cas (6 %) chacun, et le syndrome de Marfan dans un cas (2 %). Dans le groupe B, les étiologies sont : la tuberculose pulmonaire dans 8 % des cas, le cancer bronchopulmonaire dans 11 % des cas, et une pneumopathie interstitielle diffuse dans 7 % des cas. Le traitement est basé essentiellement sur le repos strict et l’exsufflation dans le groupe A vs le drainage thoracique avec une durée moyenne de bullage de sept jours dans le groupe B. L’évolution était favorable dans 96 % du groupe A vs 88 % des cas du groupe B.

Conclusion

Nous soulignons par ce travail ; que le pneumothorax chez le sujet jeune est souvent idiopathique d’évolution généralement favorable, alors qu’il est très souvent secondaire et mettant en jeu le pronostic vital chez le sujet âgé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A106-A107 - janvier 2017 Retour au numéro
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