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Drainage thoracique au service de pneumologie du CHU Mohamed VI de Marrakech - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.264 
S. Elidrissi , H. Serhane, H. Sajiai, S. Aitbatahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le drainage thoracique ou drainage pleural reste la modalité thérapeutique la plus fréquente dans la prise en charge des pneumothorax, des pleurésies purulentes ou des hémothorax.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des malades drainés pour un épanchement pleural (liquidien et/ou aérien) au service de pneumologie du CHU Mohamed VI de Marrakech sur une période de 2 ans (2015–2016).

Résultats

Soixante-quatorze patients ont été colligés. La moyenne d’âge était de 45 ans (16–76 ans). Une prédominance masculine était notée dans 82 % des cas. Le tabagisme était retrouvé dans 62 %, le cannabisme dans 8 %, et un antécédent de tuberculose dans 9 %, un diabète dans 6 %. Les indications du drainage sont les pneumothorax spontanés primitifs chez 11 cas et secondaires chez 35 cas (bulle d’emphysème dans 20 cas, tuberculose dans 7 cas, métastase dans 3 cas, LAM, histiocytose, pneumocystose, PID idiopathique et iatrogène dans 1 cas chacun), les pleurésie purulentes dans 13 cas (bactérienne dans 11 cas et tuberculeuse dans 2 cas), les pyopneumothorax dans 12 cas (bactérien dans 8 cas, tuberculeux dans 4 cas), l’hydropneumothorax dans 3 cas, le kyste hydatique rompu dans la plèvre et surinfecté et l’hémothorax dans un cas chacun. Le calibre du drain thoracique utilise est de 28G dans 36 cas, 24G dans 15 cas et 18G dans 15 cas. Le siège du drain au niveau du quatrième espace intercostal à la jonction avec la ligne axillaire moyenne était le site le plus fréquemment retrouvé dans 63 % des cas. La durée moyenne du drainage était de 6jours avec des extrêmes allant de 3 à 15jours. L’évolution est favorable chez 54 cas, soit 72 % (avec 37 cas de pneumothorax, 12 cas de pyopneumothorax et 5 cas de pleurésie purulente) une récidive ultérieure du pneumothorax dans 12 cas ; le non-retour du poumon à la paroi pour un pneumothorax dans 9 cas, la persistance de la pleurésie purulente dans 8 cas. Des complications sont survenues chez 8 patients à type d’emphysème sous-cutané et d’hydropneumothorax dans 4 cas chacun. Le recours à la chirurgie était nécessaire dans 17 cas.

Conclusion

À travers cette étude, nous montrons que le drainage thoracique garde une place importante dans le traitement des épanchements pleuraux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A114-A115 - janvier 2017 Retour au numéro
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  • L’apport de l’échographie thoracique dans la prise en charge des pleurésies
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