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Manifestations pleuropulmonaires au cours du syndrome de Gougerot-Sjögren - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.278 
A. Ketfi , M. Gharnaout
 Service de pneumologie, de phtisiologie et d’allergologie (SPPA), EPH Rouiba, université Alger 1, faculté de médecine, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une maladie auto-immune touchant les glandes exocrines (xérostomie, xérophtalmie), caractérisé par une infiltration lymphocytaire bénigne. L’atteinte pleuropulmonaire cliniquement significative affecte 9 à 10 % des patients et peut être révélatrice de la maladie.

Méthodes

Étude rétrospective des dossiers de patients présentant des manifestations respiratoires au cours du SGS.

Résultats

Il s’agit de 6 observations, 4 femmes et 2 hommes, l’âge moyen 64 ans (34–82). Le SGS a été primitif dans 5 cas, connue et suivi 2 cas, et a été révélé par une symptomatologie respiratoire 4 cas. Les antécédents retrouvés sont : la polyarthrite rhumatoïde 1 cas, HTA 1 cas, diabète un cas, une intolérance aux anticholinergiques inhalés 1 cas, la symptomatologie clinique : un syndrome sec dans tous les cas, une parotidite à répétition 1 cas, des arthralgies 4 cas. Les manifestations respiratoires : une toux sèche chronique 4 cas et une dyspnée 2 cas, un syndrome infectieux 2 cas, secondaire à une pneumonie 1 cas et a une pleurésie purulente 1 cas. L’imagerie a objectivé une PID 4 cas associé à des DDB kystique 2 cas, une opacité alvéolaire 1 cas, et une pleurésie 1 cas. L’EFR a objectivé un déficit ventilatoire restrictif 4 cas. Le bilan immunologique a été analysé 5 cas, et les FAN ont été positifs dans tous les cas, les AC anti-SSA SSB 3 cas, antiRo52 1 cas, anticentromère 1 cas. La biopsie des glandes salivaires a été concluante 4 cas. Un traitement spécifique a été instauré dans tous les cas, à base de corticostéroïde dans 3 cas. L’évolution a été favorable dans 5 cas, vers une IRC avec HTAP 1 cas, et l’avènement d’une gammapathie monoclonale dans 1 cas.

Conclusion

Le SGS est une maladie auto-immune responsable d’un syndrome sec oculaire et buccal, d’autres organes peuvent être touchés (trachée, bronches, vagin, peau…), des manifestations systémiques notamment broncho-pulmonaire sont souvent méconnues. Les PID, l’atteinte des voies aériennes, la toux chronique et les infections respiratoires sont les manifestations les plus fréquentes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A120 - janvier 2017 Retour au numéro
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