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Aspects scanographiques et étiologiques des pneumopathies infiltrantes diffuses - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.305 
S. El Fadili , H. Sajiai, H. Serhane, S. Ait Batahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, laboratoire PCIM, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) constituent un groupe de pathologie fréquente en pneumologie, leur expression clinique riche à la fois thoracique et extra-thoracique les rend parmi les maladies les plus invalidantes. Le scanner thoracique de haute résolution est un élément clé dans le bilan diagnostique. Une meilleure analyse permet d’orienter le diagnostic étiologique. Le but de notre travail est de préciser l’apport du scanner thoracique dans le diagnostic des PID.

Méthodes

Nous avons analysé rétrospectivement 69 dossiers de patients hospitalisés pour PID chronique colligés au service de pneumologie CHU Mohamed VI de Marrakech entre janvier 2012 et février 2016.

Résultats

Il s’agissait de 56 femmes et 13 hommes avec un sex-ratio de 0,2. La moyenne d’âge était de 52,3 ans avec des extrêmes de 24 à 79 ans. Les symptômes cliniques étaient dominés par la dyspnée (90,2 %) et la toux (79,6 %). Au scanner thoracique, un syndrome interstitiel fait d’infiltrats réticulo-micronodulaires et nodulaires diffus et bilatéraux était notés dans 24 cas, soit 34,53 %. L’épaississement des septums interlobulaires et/ou intralobulaires notait dans 39 cas, soit 56 % et le verre dépoli dans 36 cas, soit 52 %. Un rayon de miel était retrouvé dans 28 cas, soit 38 %, une atteinte alvéolo-interstitielle dans 18 cas, soit 26 % et les adénopathies médiastinales dans 14 cas, soit 20,28 % contenant des calcifications dans 4 cas. L’image scanographique typique de fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est retrouvé dans 4 cas, soit 5,8 %, d’une pneumopathie infiltrante non spécifique(PINS) dans 1, soit 1,4 % et d’une pneumopathie infiltrante idiopathique inclassable dans 15 cas, soit 21,7 %. La présentation radiologique, les signes extrathoraciques spécifiques trouvés dans 50,6 % des cas ainsi que le bilan paraclinique avait permis de conclure à une PID secondaire à une sarcoïdose dans 21 cas, soit 30,4 %, associée à une connectivite dans 10 cas, soit 14,5 %, secondaire à une alvéolite allergique extrinsèque et une silicose dans 5 cas, soit 7,2 %, secondaire à une lymphangite carcinomateuse dans 4 cas, soit 5,8 %, d’origine médicamenteuse et une histiocytose langerhansienne dans 2 cas chacun.

Conclusion

Les aspects scanographiques des PID sont multiples : dominés dans notre contexte par les réticulations, épaississements des septums et le verre dépoli. Une approche clinique et scanographique, basées notamment sur l’analyse des signes prédominants, guide le clinicien dans la prise en charge des PID.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A129-A130 - janvier 2017 Retour au numéro
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