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La confirmation d’un diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique implique-t-elle la prescription immédiate d’un traitement antifibrosant ? - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.311 
S. Quétant 1, C.H. Marquette 2, S. Leroy 2, J. Pradelli 1, F. Lintz 3, G. Prévot 4, D. Hess 5, B. Aguilaniu 6,
1 CHU de Grenoble, France 
2 CHU de Nice, France 
3 Clinique Pasteur, Toulouse, France 
4 CHU de Toulouse, France 
5 ACCPP, Grenoble, France 
6 Université Grenoble Alpes, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les données récentes confirment que les bénéfices des traitements antifibrosant pour la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) sont aussi bien observés chez les sujets jeunes ou âgés, et pour les formes légères ou sévères. Nous avons voulu observer à partir de données recueillies en vraie vie, la réalité de cette prescription (Fig. 1).

Méthodes

L’observatoire Colibri-PID est utilisé par des pneumologues de CHU, de CH et de ville pour le diagnostic et le suivi longitudinal des patients atteints d’une pneumopathie interstitielle diffuse (PID). Nous avons observé si les patients dont le diagnostic de FPI a été validé par le pneumologue référent ou par une Discussion Multidisciplinaire (DMD) bénéficiaient dès lors d’un traitement antifibrosant. Cette analyse descriptive a comparé les patients qui ont bénéficié d’un traitement antifibrosant dès le diagnostic de la FPI à ceux qui n’ont pas bénéficié d’un traitement antifibrosant immédiatement.

Résultats

Colibri-PID recense 685 patients, dont 322 avec un diagnostic confirmé. Parmi eux, 100 ont une FPI (31 %). Au moment de la confirmation du diagnostic notifié sur Colibri-PID, seul 47 % des patients bénéficient immédiatement d’un traitement antifibrosant.

Conclusion

Chez 53 % des patients atteints de FPI, la prescription n’intervient pas dès le moment du diagnostic. L’absence ou le retard à la prescription est potentiellement due à l’âge plus élevé, aux co-morbidités, à la l’atteinte fonctionnelle plus marquée, mais aussi à l’acceptabilité de la prescription par le patient ou le pneumologue référent. Il sera intéressant de vérifier si le traitement est mis en place au décours du diagnostic, avec quel délai et quelles ont été les raisons de cette latence de prescriptions.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A132 - janvier 2017 Retour au numéro
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