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Profil des hospitalisations en unité de soins intensifs de pneumologie du CHU Hassan II de FÈS - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.331 
J. Sossey Alaoui
 Service pneumologie, CHU Hassan II Fès, Fès, Maroc 

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Résumé

Introduction

L’objectif de l’étude est de connaître le profil épidémiologique, clinique, étiologique ainsi que l’évolution des patients ayant nécessité une prise en charge en unité de soins intensifs de pneumologie.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective, menée en USI du service pneumologie du CHU Hassan II de Fès sur une période de 18 mois (janvier 2015–juin 2016).

Résultats

Notre étude a concerné 89 patients avec prédominance masculine soit 55 % (49 hommes – 40 femmes) et un âge moyen de 61 ans (20–86 ans). Les hospitalisations étaient fréquentes au cours du mois d’avril (20,2 %). La plupart des patients ont été admis par le biais des urgences 73 % (65 malades), 14 malades via la consultation, le transfert d’un autre service n’a concerné que 10 patients (réanimation et cardiologie). Le principal motif d’hospitalisation est une insuffisance respiratoire aiguë décompensant une dyspnée chronique 93,2 %. Les diagnostiques retenus étaient : exacerbation sévère de BPCO (44,9 %), décompensation aiguë d’une IRC (21,3 %), exacerbation de PID au stade de fibrose (8,9 %), exacerbation de DDB (4,49 %), exacerbation sévère d’asthme (3,37 %), sclérose latérale amyotrophique (2,24 %), hémorragie alvéolaire chez une patiente. Six patients ont été admis dans un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë secondaire à une pneumonie aiguë grave communautaire (1 cas), une pneumonie nosocomiale (1 cas), pneumothorax (1 cas), grippe A et B (1 cas), sténose trachéale (2 cas). 75,2 % ont nécessité la mise en place d’une ventilation non invasive (VNI) devant une hypercapnie ou l’absence d’amélioration de l’hypoxie sous oxygène. Le traitement était fonction de l’étiologie. La durée moyenne de séjour était de 15 j (1–60jours). L’évolution était marquée par l’amélioration chez 59 malades (66,2 %), 9 malades se sont compliqués (10,11 %), et 6 ont dû être ré-hospitaliser (6,7 %) dans les 3 à 6 mois. Nous déplorons 14 décès soit 15,7 % et un patient a été confié à sa famille. À la sortie, l’OLD seule a été indiquée chez 11 malades/75 (14,6 %), VNI seule chez 25 malades (33,3 %) et les deux chez 12 malades (16 %).

Conclusion

L’unité de soins intensifs est une unité qui permet de prendre en charge des patients en insuffisance respiratoire aiguë sans facteurs d’hospitalisation en réanimation. Elle ne peut se concevoir sans un équipement adapté permettant une ventilation correcte, ainsi la VNI aiguë joue un rôle primordial dans cette prise en charge en permettant d’éviter le recours à l’intubation endotrachéale chez un grand nombre de patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A140-A141 - janvier 2017 Retour au numéro
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