S'abonner

Le tabagisme actif des patients BPCO légers (VEMS > 70 %) accentue-t-il les symptômes, la fréquence des exacerbations et l’engagement dans les activités physiques quotidiennes ? - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.374 
F. Herengt 1, J. Pernot 2, B. Camara 3, C. Pison 3, D. Hess 4, B. Aguilaniu 5,
1 Centre de réhabilitation Dieulefit, France 
2 Centre hospitalier de Chambéry, Chambéry, France 
3 CHU de Grenoble, Grenoble, France 
4 ACCPP, Grenoble, France 
5 Université de Grenoble-Alpes, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le mécanisme de la dyspnée d’effort a récemment été démontré chez des sujets fumeurs symptomatiques sans BPCO 1. Nous avons voulu observer si le tabagisme actif chez les patients BPCO légers se traduisait par des symptômes plus marqués et/ou par une réduction de leurs activités physiques quotidiennes.

Méthodes

À partir de la base Colibri-BPCO 2, nous avons analysé 775 patients avec un VEMS>70 % en comparant les fumeurs actifs et les patients sevrés. Nous avons comparé les scores de symptômes (MRC et DIRECT), la qualité de vie (CAT), l’anxiété-dépression (HAD), la fréquence des exacerbations et l’engagement dans les activités physiques quotidiennes estimé à partir de deux critères : (1) l’auto-évaluation par le patient du temps de marche quotidien hors-domicile ; (2) l’estimation par le clinicien des APQ à partir de son interrogatoire.

Résultats

Voir Fig. 1.

Conclusion

Cette première analyse ne permet d’identifier de différences claires parmi les symptômes entre les fumeurs actifs et les fumeurs sevrés chez les BPCO légers (VEMS>70 %). Par contre, l’engagement dans les activités quotidiennes semble être significativement moindre chez les fumeurs actifs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 34 - N° S

P. A158 - janvier 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Impact de la dénutrition chez les patients atteints de BPCO sur la tolérance à l’effort
  • I. Mejri, S. Mhamdi, Z. Moetemri, S. Daboussi, C. Aichaouia, M. Khadhraoui, R. Cheikh
| Article suivant Article suivant
  • Peut-on repérer avec fiabilité des patients excessivement sédentaires à partir de la consultation ?
  • B. Aguilaniu, F. Herengt, A. Briault, C.H. Marquette, J. Pernot