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Audit de pratique clinique sur prise en charge de la BPCO en médecine générale - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.390 
S. Kebbati , M. Metahri, A. Bennani, S. Boukhari, K. Machou, S. Chahraoui, A. Snouber, M. Guermaz
 Service de pneumologie A, CHU, Oran, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La BPCO demeure sous diagnostiquée et sa prévalence reste difficile à évaluer à l’Ouest algérien. La diffusion des recommandations Gold auprès du médecin généraliste reste insuffisante. L’objectif de notre étude était d’évaluer les connaissances du médecin généraliste vis-à-vis du diagnostic précoce et de la prise en charge de la BPCO.

Méthodes

Il s’agit d’une enquête descriptive transversale faite sur la base d’un questionnaire rempli par les médecins généralistes du secteur public de la wilaya d’Oran. Le questionnaire comportait 17 items ayant concerné le diagnostic précoce et la prise en charge selon les recommandations Gold. La saisie des informations et l’analyse ont été faites par le logiciel SPSS version 22.

Résultats

Cent six praticiens généralistes étaient enquêtés, uniquement 5,7 % estimaient qu’ils avaient de bonnes connaissances concernant la BPCO alors que 76 % d’entre eux recevaient en consultation et prenaient en charge quotidiennement 1 à 3 patients. D’après les réponses recueillies, 60 % ne connaissaient pas les recommandations Gold. Au total, 50 % des médecins généralistes se basaient uniquement sur les données cliniques pour poser le diagnostic, 36,5 % d’entre eux se référaient à l’EFR et seulement 19 % avaient recours au test de réversibilité pour faire le diagnostic différentiel avec l’asthme. Quant à la classification Gold, 66 % ne la connaissaient pas. Une fois le diagnostic posé, 32 % des praticiens généralistes traitaient médicalement, uniquement 60 % incitaient à l’arrêt du tabac et une minorité de 5 % conseillaient la réhabilitation. Les β2LA étaient prescrits dans les grades sévères par 25 % des praticiens. Le traitement non pharmacologique au stade précoce était l’Old prescrite dans 54 % des cas. Par ailleurs, 90,6 % des médecins généralistes ne connaissaient pas les mesures préventives.

Conclusion

Notre enquête a révélé des insuffisances de la prise en charge de la BPCO, en médecine générale. De ce fait, il importe d’assurer une formation continue des médecins généralistes par une diffusion régulière des recommandations Gold, tout en mettant l’accent sur le sevrage tabagique, pour une prise en charge précoce et globale de la BPCO.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A165 - janvier 2017 Retour au numéro
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