S'abonner

Prévalence du tabagisme chez le personnel médical et paramédical du CHU Mohammed VI à Marrakech - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.428 
F. Badri , H. Sajiai, L. Amro
 CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le tabagisme est un problème majeur de santé publique. Le personnel médical et paramédical n’est pas épargné par ce fléau. L’interdiction de fumer à l’hôpital est née d’une volonté gouvernementale de réduire le tabagisme passif.

Méthodes

Étude transversale descriptive concernant l’ensemble du personnel soignant du CHU de Marrakech en se basant sur la distribution des questionnaires anonymes.

Résultats

Nous avons distribué 530 questionnaires dont 380 ont été récupérés, soit un taux de réponse de 71,7 %. La population d’étude était constituée de 58,2 % de femmes (n=221) et de 41,8 % d’hommes (n=159). Le personnel médical (n=220) était la catégorie professionnelle la plus représentée (57,9 %) suivie des infirmiers (31,8 %). Les fumeurs (n=62) représentaient 16,3 % de notre population d’étude ; les ex-fumeurs (n=31) 8,1 % et les non-fumeurs (n=287) 75,5 %. La moyenne d’âge des fumeurs était de 31,1ans avec des extrêmes de 22 à 56ans. La prévalence du tabagisme était de 16,3 % (n=62) de la population d’étude dont 32,7 % (n=52) chez les hommes contre 4,5 % (n=10) chez les femmes. L’âge moyen de début du tabagisme était de 19ans avec des extrêmes de 11 à 29ans avec une consommation moyenne de 9 cigarettes/jour. Treize pour cent (n=50) des personnes fumaient aussi le narguilé, 9 % (n=34) consommaient de l’alcool et 3 % (n=21) des personnes consommaient du cannabis. Au total, 67,7 % des fumeurs (n=42) se projetaient d’arrêter de fumer, dont 30,9 % (n=13) dans les 3 prochains mois, 52,4 % (n=22) dans les prochains 6mois et 16,7 % (n=16) se projetaient d’arrêter dans l’année. Plusieurs activités incitaient les fumeurs à fumer davantage dont la garde, les pauses-café, et les repas dans respectivement 90,3 % (n=56), 64,3 % (n=40) et 61,3 % (n=38) des cas.

Conclusion

À la suite de cette enquête, une réflexion doit être menée sur la nécessité de mener des actions de sensibilisation pour renforcer la motivation de ceux qui désirent arrêter et les aider dans leur démarche de sevrage.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 34 - N° S

P. A182 - janvier 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • L’effet du tabagisme sur l’activité et la gêne fonctionnelle au cours de la polyarthrite rhumatoïde
  • I. Mejri, H. Sahli, A. Mahfoudh, R. Amri, B. Ben Ammou, H. Tounsi, I. Ben Ahmed, R. Jazi, K. Bouzaidi, H. Ghrairi, R. Tekaya
| Article suivant Article suivant
  • Profil comportemental de la dépendance nicotinique
  • W. Gaddar, N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine