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L’antibiothérapie au cours des exacerbations aiguës de DDB - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.624 
H. Zaibi , S. Maazaoui, B. Dhahri, L. Missaoui, H. Cherif, E. Ben Jemai, M.A. Baccar, S. Azzabi, J. Ben Amar, H. Aouina
 Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les exacerbations aiguës de DDB sont essentiellement d’origine infectieuse. L’antibiothérapie demeure le principal pilier thérapeutique dans ces situations. L’objectif de cette étude est de préciser les différents schémas thérapeutiques au cours des hospitalisations pour exacerbations aiguës de DDB.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective sur 125 exacerbations respiratoires aiguës chez 48 patients porteurs de DDB confirmées par scanner thoracique.

Résultats

Des comorbidités étaient associées à des DDB dans 52,1 % des cas. Il s’agissait essentiellement de BPCO (n=6), d’asthme (n=6), de diabète et de pathologies cardiaques (n=11). Quatre-vingt-dix pour cent des patients étaient traités à l’admission par une antibiothérapie probabiliste, l’amoxicilline–acide clavulanique était la plus fréquemment prescrite dans 65 épisodes (52,4 %) suivie par la classe des céphalosporines dans 26 épisodes (21 %). Une bithérapie était prescrite dans 39 épisodes (34,8 %), essentiellement un macrolide associé soit à l’amoxicilline soit à une céphalosporine. La durée du traitement par voie parentérale était supérieure à 48heures dans tous les cas. Un examen cytobactériologique des crachats a été demandé dans 77 épisodes, 23 ECBC (29,87 %) étaient positifs. Dans 21 cas d’exacerbation (18,8 %), l’antibiothérapie a été modifiée ou adaptée aux résultats des examens bactériologiques. Le recours aux antibiotiques a été corrélé à l’existence d’une expectoration purulente récente (p=0,004), une fièvre (p=0,015), une augmentation de l’abondance des crachats (p=0,001) et à la fréquence des exacerbations dans l’année précédente (p=0,0001).

Conclusion

Dans cette étude, on conclut que la prescription des antibiotiques doit être plus rationnelle devant le risque de prescriptions abusives. Aussi le choix de la voie d’administration ainsi que la bithérapie doivent être mieux étudiées selon les situations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A256 - janvier 2017 Retour au numéro
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