Le diagnostic du SAOS est basé essentiellement sur la polygraphie ventilatoire voire la polysomnographie. Le dépistage repose plutôt sur des outils anamnestiques comme le questionnaire de Berlin.
Nous proposons une étude rétrospective concernant 315 patients suivis au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca.
La moyenne d’âge est de 51ans avec une prédominance féminine de 66,7 %. Le tabagisme est présent chez 29,5 % des patients, l’hypertension artérielle chez 45,7 % et le diabète chez 30,5 %. Le maître symptôme est le ronflement présent chez 94,3 % des patients. L’examen trouve un IMC>30kg/m2 chez 88 % des patients. L’IMC moyen est de 37,38kg/m2. La circonférence du cou moyenne est de 37cm La circonférence du cou ajustée a révélé un risque modéré chez 34 % des cas et élevé chez 29 % des cas. Le questionnaire de Berlin était à haut risque chez 80 % des patients. Chez 27 % des patients à haut risque sur le questionnaire de Berlin, le diagnostic de SAOS a été infirmé contre 31 % des patients avec somnolence diurne sur le questionnaire d’Epworth. Le questionnaire de Berlin a prédit un SAOS chez 73 % des patients. Chez 17 % des patients à haut risque sur le questionnaire de Berlin, le diagnostic de SAOS a été infirmé. Chez 63 % des patients à haut risque sur le questionnaire de Berlin, le SAOS était sévère.
D’après nos résultats, nous remarquons une corrélation entre le score de Berlin et la sévérité du SAOS. Le questionnaire de Berlin reste un bon outil de dépistage et de prédiction de la sévérité du SAOS.
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Publié par Elsevier Masson SAS.