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Syndrome d’apnée obstructive du sommeil et comorbidités cardiovasculaires - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.711 
N. Moukram , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil fait le lit de la pathologie cardiovasculaire.

Méthodes

Pour évaluer la fréquence de la pathologie cardiovasculaire chez cette population, nous proposons une étude rétrospective concernant 306 patients suivis au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Résultats

Trente pour cent des patients sont adressés du service de cardiologie. Il s’agit de 215 femmes et 91 hommes. La prévalence du SAOS est de 53 % soit 162 cas. La moyenne d’âge est de 48 ans. Dans les antécédents, on note une dyslipidémie chez 30 % des patients et un diabète chez 25 % des patients. La prévalence des comorbidités cardiovasculaires est de l’ordre de 71 % (115 cas). L’hypertension artérielle est présente dans 60 % des cas, une coronaropathie dans 6 % des cas et une ACFA dans 5 % des cas. L’échocœur a montré une hypertrophie ventriculaire gauche dans 10 % des patients, une cardiomyopathie dilatée dans 6 % des cas, une cardiopathie ischémique dans 5 % des cas et une hypertension pulmonaire dans 1 % des cas. L’examen clinique trouve une obésité dans 70 % des cas, elle est sévère dans 43 %, morbide dans 41 % des cas et modérée dans 16 % des cas. La moyenne de l’index apnée–hypopnée est de 17 (extrêmes : 5–57). Le SAOS était sévère dans 68 % des cas. Un traitement antihypertenseur a été préconisé chez tous les patients hypertendus, des antiarythmiques chez les patients souffrant d’ACFA et un traitement diurétique chez les patients atteints d’HTP. Une prise en charge nutritionnelle a été préconisée chez les patients obèses et ceux en surpoids. La PPC a été instaurée chez 32 patients. La ventilation non invasive a été indiquée chez 2 patients. Le traitement chirurgical a été préconisé chez 3 patients et l’OAM chez 2 patients.

Conclusion

On note d’après ces résultats la fréquence de la pathologie cardiovasculaire chez la population porteuse de SAOS dont la sévérité est élevée chez la majorité des cas.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A288 - janvier 2017 Retour au numéro
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