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Difficultés diagnostiques des néoplasies pulmonaires secondaires - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.159 
A. Ben Mansour 1, H. Snène 2, , M. Mjid 1, D. Bejar 2, N. Ben Salah 2, I. Badri 2, S. Toujani 1, Y. Ouahchi 1, N. Mehiri 2, J. Daghfous 1, B. Louzir 2, J. Cherif 1, M. Béji 1
1 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU La Rabta, service de pneumologie allergologie (unité de recherche UR12SP06), Tunis, Tunisie 
2 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi Slim, service de pneumologie allergologie (unité de recherche UR12SP06), La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le poumon représente dans les pathologies tumorales la deuxième localisation métastatique après le foie. Cependant, 75 à 90 % des patients ayant une lésion pulmonaire maligne secondaire présentent une symptomatologie non spécifique responsable d’un retard diagnostique non négligeable. Le but de notre travail était de mettre l’accent sur les difficultés diagnostiques au cours des néoplasies pulmonaires secondaires [1].

Méthodes

Une étude rétrospective a été menée au service de pneumologie et allergologie du CHU La Rabta à Tunis, portant sur les dossiers des patients hospitalisés pour exploration d’une lésion pulmonaire suspecte durant une période de 10ans. Les cas de néoplasies pulmonaires secondaires ont été rapportés.

Résultats

Cent cas ont été colligés (49 femmes et 51 hommes ; âge moyen=61±14,5ans). Une néoplasie primitive extra-thoracique était connue avant la découverte de la lésion pulmonaire dans 62 % des cas (11 patients étaient considérés en rémission) avec un délai d’apparition des lésions métastatiques de 56 mois (2 à 220mois). Pour les cas où la lésion pulmonaire a été diagnostiquée avant la tumeur primitive, le délai de consultation était de 58±122mois. Il s’agissait d’une atteinte pleurale (n=55), de nodules pulmonaires multiples (n=42) ou d’une lésion pulmonaire unique (n=14). Le diagnostic a été confirmé par l’endoscopie avec biopsie bronchique dans 10 cas, par biopsie pleurale dans 43 cas, par biopsie transpariétale scanno-guidée dans 8 cas et par biopsie chirurgicale dans 4 cas. Dans 13 % des cas, le diagnostic n’a pas été confirmé vu une altération profonde de l’état général du patient. La tumeur primitive était d’origine mammaire dans 10 cas, vésicale dans 8 cas, ovarienne dans 7 cas, prostatique dans 6 cas et gastrique dans 6 cas. La prise en charge en milieu de pneumologie a consisté en une symphyse pleurale dans 27 % des cas des métastases pleurales. La durée d’hospitalisation moyenne était de 17±13jours.

Conclusion

Les lésions pulmonaires secondaires sont souvent diagnostiquées à stade tardif où les explorations deviennent difficiles à réaliser et où les soins palliatifs sont la seule option thérapeutique à proposer. Cependant, un suivi régulier des patients traités pour néoplasie permettrait d’améliorer le pronostic de ces lésions métastatiques particulièrement en réalisant un contrôle scannographique régulier.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A76 - janvier 2017 Retour au numéro
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