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Étude randomisée de phase 1B/3 sur l’erlotinib + le ramucirumab dans les CBNPC de stade IV non traité présentant une mutation de l’EGFR : résultats de la phase 1B - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.220 
E. Fabre 1, , K. Nakagawa 2, E.B. Garon 3, L. Paz-ares 4, S. Ponce 4, J.C. Jaime 5, O.J. Vidal 6, E. Nadal 7, K. Kiura 8, K. Park 9, R.C. Widau 10, A. Ekaterine 11, S. He 10, P. Lee 11, M. Reck 12
1 Hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France 
2 Kindai University School of Medicine, Osaka, Japon 
3 UCLA Medical Center, Santa Monica, États-Unis 
4 Hospital Doce de Octubre, Madrid, Espagne 
5 Hospital Virgen del Rocío, Seville, Espagne 
6 Hospital Universitario La Fe, Valence, Espagne 
7 6Institut Català d’Oncologia, L’Hospitalet, Barcelone, Espagne 
8 Okayama University Hospital, Okayama, Japon 
9 Sungkyunkwan University School of Medicine, Seoul, république de Corée 
10 Eli Lilly and Company, Indianapolis, États-Unis 
11 Eli Lilly and Company, Bridgewater, États-Unis 
12 Lungen Clinic Grosshansdorf, Airway Research Center North, German Center for Lung Research, Grosshansdorf, Allemagne 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Malgré une probable réponse initiale à un EGFR TKI, les patients CBNPC avec une mutation activatrice de l’EGFR (EGFR mut) finissent par progresser. Les anti-angiogéniques combinés avec un EGFR TKI peuvent représenter un bénéfice supplémentaire pour ces patients CBNPC EGFR mut. Des études supplémentaires sont requises pour confirmer ce bénéfice.

Méthodes

Cette étude de phase 1B/3 (NCT02411448 ; RELAY) a inclut des CBNPC de stade IV non traité, un ECOG PS 0 et 1 et EGFR mut (délétion exon 19 ou substitution exon 21 L858R). Dans la partie phase 1B, les patients ont reçu 10mg/kg de ramucirumab (RAM) (anticorps anti-VEGFR2) par voie intraveineuse le 1er jour d’un cycle de 14jours et 150mg/j d’erlotinib (ERL) par voie orale. Le traitement (ttt) a été poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou jusqu’à survenue d’une toxicité inacceptable. L’objectif principal de la phase 1B était d’évaluer la tolérance en termes de toxicités dose-limitantes (DLT) lors des 2 premiers cycles du ttt et de déterminer une dose recommandée pour la partie phase 3. Date de clôture des données : 31/05/17.

Résultats

Quatorze patients ont été inscrits et traités dans la phase 1B ; 2 patients ont stoppé le ttt avant la fin du cycle 2 en raison d’événements indésirables (EI) sans DLT : une pneumonie interstitielle grade (G) 2 et une hémoptysie G1 et n’étaient donc pas éligibles pour l’évaluation de la DLT. Sur les 12 patients évaluables en DLT (Japon n=6 ; États-Unis/Europe n=6), l’âge médian était de 72 ans (51 à 83 ans), 83 % de femmes, 75 % avaient un ECOG PS 1. La durée médiane du ttt était de 64,3 semaines (écart interquartile [EI] 19,5–89,0) avec RAM et 68 semaines (EI 44–95) avec ERL. Liste des EI sous ttt (TEAE) survenus chez les patients : principalement une éruption cutanée (100 %), diarrhée (92 %), panaris (67 %), hypertension (58 %) et sécheresse cutanée (58 %). Dix patients (83 %) ont eu des TEAE de G3 (hypertension n=4, éruption cutanée n=3, diarrhée n=2, neutropénie, conjonctivite, élévation des taux d’ALT [DLT ; résolue en 4jours], élévation des taux d’AST). Aucun EI grave ou de G4-5 n’est survenu. La SSP médiane était de 17,1 mois (IC95 % 8,8–NR ; 50 % censurés) et le taux de SSP à 21 mois était de 46,9 %. Cinq patients étaient encore sous ttt.

Conclusion

L’association RAM+ERL a démontré une activité clinique prometteuse sans toxicité inattendue dans la phase 1B. La randomisation dans la phase 3 a commencé en janvier 2016, avec un maintient de la dose de RAM à 10mg/kg Q2W et d’ERL oral à 150mg/jour.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A100 - janvier 2018 Retour au numéro
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