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Détermination de la valeur pronostique et prédictive de K-RAS à partir de la cohorte de CBNPC Biomarqueurs France - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.230 
M. Wislez 1, , M. Beau-Faller 2, D. Debieuvre 3, L. Ouafik 4, V. Westeel 5, I. Rouquette 6, J. Mazières 7, P.P. Bringier 8, I. Monnet 9, F. Escande 10, H. Léna 11, J.P. Merlio 12, H. Jeanicot 13, A. Lemoine 14, P. Foucher 15, M. Poudenx 16, P. Missy 17, A. Langlais 18, P.J. Souquet 19, F. Barlesi 20
1 Service de pneumologie, hôpital Tenon, UPMC université Paris 06, GRC n04, Sorbonne universités, Theranoscan, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris, France 
2 Laboratoire de biologie moléculaire & plate-forme de génomique des cancers d’Alsace, hôpital de Hautepierre & institut régional du cancer, Strasbourg, France 
3 Service de pneumologie, hôpital Émile-Muller, GHRMSA, Mulhouse, France 
4 Service de transfert d’oncologie biologique, Aix-Marseille université, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
5 Service de pneumologie, hôpital Jean-Minjoz, CHRU de Besançon, Besançon, France 
6 Oncopôle, service d’anatomie pathologique, institut universitaire du cancer de Toulouse, Toulouse, France 
7 Pôle voies respiratoires, service de pneumologie, hôpital Larrey, CHU de Toulouse, Toulouse, France 
8 Laboratoire d’anatomie pathologique, centre de biologie est, faculté de médecine Lyon-Est, hospices civils de Lyon, université de Lyon, Lyon, France 
9 Pneumology, CHI de Créteil, Créteil, France 
10 Laboratoire de biochimie et biologie moléculaire, centre de biologie pathologie, CHRU de Lille, Lille, France 
11 Service de pneumologie, hôpital Pontchaillou, CHU de Rennes, Rennes, France 
12 Histologie et pathologie moléculaires des tumeurs, pôle biologie et anatomie pathologique, université de Bordeaux, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 
13 Service de pneumologie, hôpital Gabriel-Montpied, CHU, Clermont-Ferrand, France 
14 Biochimie et oncogénétique Inserm UMR-S 1193, hôpital Paul-Brousse, hôpitaux universitaires Paris-Sud, Villejuif, France 
15 Bocage central, hôpital de Semaine-Cardiologie–Pneumologie, CHU, Dijon, France 
16 Service de pneumologie, centre Antoine-Lacassagne, Nice, France 
17 Clinical Research Unit, French Cooperative Thoracic Intergroup (IFCT), Paris, France 
18 Biostatistics Unit, French Cooperative Thoracic Intergroup (IFCT), Paris, France 
19 Service de pneumologie, centre hospitalier Lyon-Sud, Pierre-Bénite, France 
20 Service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques, Aix-Marseille université, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les mutations de K-Ras sont présentes dans environ 20 à 30 % des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Elles sont oncogéniques mais peut-être pas toutes addictives. Leur valeur pronostique et prédictive n’est pas certaine. Des efforts récents de démembrement moléculaire suggèrent qu’elles ne sont pas équivalentes en termes d’activation de voies de signalisation. L’étude « Biomarqueurs France » a inclus 18 000 CBNPC dont 4834 (27 %) mutés K-Ras. Le but de ce projet était de démembrer les mutations de K-Ras afin d’en caractériser les phénotypes, la valeur pronostique et la valeur prédictive sur le traitement de première ligne.

Méthodes

Les données cliniques (sexe, tabagisme, stade TNM, traitements 1re et 2e ligne), de biologie moléculaire (type de mutation, technique), survie sans progression (SSP), survie globale (SG) étaient disponibles pour 983 patients. Objectif principal : survie globale (SG), objectifs secondaires : survie sans progression (SSP) et facteurs prédictifs de survie.

Résultats

Les patients étaient des hommes (67,1 %), fumeurs (96,4 %), âgés de 62,1 ans (médiane, range 30–87,7), PS 0–2 (93,9 %), ayant un adénocarcinome (82,7 %), de stade III–IV (95 %). Les mutations les plus fréquentes étaient les G12C, les G12V, puis les G12D (Tableau 1). La fréquence des G12C était plus élevée chez les fumeurs (42 vs 30 %), celle des G12V identique (19 vs 20 %) et celle des G12D inférieure (13 vs 45 %) à celle des non-fumeurs, respectivement. L’analyse de la SSP en 1re ligne ne montrait pas de différence, de même que l’analyse de la SG (Tableau 1) pour les différentes mutations. En classant les mutations en deux groupes : transitions (n=210) versus transversions (n=716), la SSP (4,3 vs 5,0, p=0,39) et la SG (7,4 vs 10,3, p=0,46) n’étaient pas différentes.

Conclusion

Malgré l’analyse d’un grand nombre de patients mutés K-Ras, il n’a pu être mis en évidence de différence de valeur pronostique ou prédictive des types de mutations de K-Ras.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A105-A106 - janvier 2018 Retour au numéro
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