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Facteurs prédictifs de survie prolongée chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules traitées par une 4e ligne de traitement - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.244 
V. Leroy 1, , J. Labreuche 2, T. Gey 3, G. Terce 4, M.-C. Willemin 1, X. Dhalluin 1, E. Wasielewski 1, A. Scherpereel 1, C. Alexis 1
1 Pneumologie et oncologie thoracique, Lille, France 
2 Biostatistique, Lille, France 
3 Pneumologie, Valenciennes, France 
4 Pneumologie, Beuvry, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Grâce aux progrès de prise en charge du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) dus à l’arrivée de nouvelles thérapeutiques mais aussi à l’amélioration des soins de support, il n’est plus rare d’avoir recours à une 4e ligne de traitement. Le bénéfice sur la survie d’un tel traitement n’a jamais été démontré. Nous avons mené une étude visant à identifier les facteurs pronostiques associés à une survie prolongée en 4e ligne afin d’améliorer la sélection des patients pouvant en tirer bénéfice.

Méthodes

Dans cette étude rétrospective, multicentrique, nous avons inclus les patients suivis pour un CBNPC de stade avancé ayant reçu une 4e ligne de traitement. Les facteurs associés à une survie prolongée (définie par une survie supérieure à 6 mois depuis le 1er jour de traitement de 4e ligne) ont été identifiés par une analyse univariée puis multivariée selon une méthode pas à pas ascendante (forward).

Résultats

Au total, 151 patients ont été inclus dans l’analyse entre janvier 2015 et décembre 2016. L’âge médian était de 60 ans (55–64). La majorité des patients étaient de sexe masculin (70 %) et avaient un adénocarcinome (72 %). Les principaux traitements reçus auparavant comprenaient un doublet à base de sels de platine (92 %), une monochimiothérapie (81 %), une thérapie ciblée (46 %) et une immunothérapie (9 %). La médiane de survie globale était de 7,39 mois (6,7–9,43). En analyse univariée, 9 facteurs étaient significativement associés à la survie à 6 mois. En analyse multivariée, 4 facteurs restaient associés de manière indépendante à cette survie : le stade localisé initial (hazard ratio (HR) 0,37 : intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) [0,16–0,58]), l’absence de toxicité de grade3 en première ligne (HR 0,56 : IC 95 % [0,32–0,98]), l’absence de contrôle de la maladie lors des trois premières lignes (HR 3,06 : (IC 95 % [1,64–5,73]) et l’indice de Karnofsky90 % au début de la quatrième ligne (HR 0,31 : (IC 95 % [0,16–0,58]).

Conclusion

Nous avons mis en évidence 4 facteurs associés à une survie prolongée en 4e ligne de chimiothérapie. Une validation prospective de ces facteurs est nécessaire afin de mieux sélectionner les patients pouvant tirer bénéfice d’un tel traitement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A112 - janvier 2018 Retour au numéro
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