S'abonner

Contribution de la tomodensitométrie dans le diagnostic étiologique des pleurésies lymphocytaires - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.361 
H. Nèji 1, , N. Zouari 1, M. Attia 1, M. Affes 1, H. Daghfous 2, I. Baccouche 1, S. Hantous-Zannad 1, K. Ben Miled-M’rad 1
1 Service d’imagerie médicale, Ariana, Tunisie 
2 Service de pneumologie, pavillon C, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les pleurésies lymphocytaires sont définies par un taux de lymphocytes>50 % dans le liquide pleural. Elles sont secondaires à de multiples causes de gravité variable. Leur diagnostic étiologique repose sur l’interrogatoire, l’examen clinique, la fibroscopie et l’imagerie en particulier la tomodensitométrie (TDM). Le but de ce travail est d’évaluer la contribution de la TDM dans le diagnostic étiologique des pleurésies exsudatives lymphocytaires non étiquetées.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective (entre janvier 2012 et mars 2017) monocentrique incluant 49 patients ayant une TDM thoracique ou thoraco-abdomino-pelvienne avec injection de produit de contraste iodé pour exploration d’une pleurésie exsudative lymphocytaire sans étiologie évidente. L’analyse portait sur la plèvre (caractéristiques de l’épanchement pleural et l’état des feuillets pleuraux), le médiastin, le parenchyme pulmonaire et l’étage sous-diaphragmatique.

Résultats

L’étude a inclus 26 hommes (53 %) et de 23 femmes (47 %) dont l’âge moyen était de 52,2 ans avec des extrêmes allant de 21 à 90 ans. Un épaississement des feuillets pleuraux a été observé dans 30 cas (61 %), d’aspect nodulaire chez 12 d’entre eux. La graisse extra pleurale était densifiée dans 2 cas. Une étiologie a été suspectée sur le scanner dans 23 cas (47 %) ; il s’agissait de lésions évocatrices d’OAP (n=1), de tuberculose (n=8) ou tumorales (n=15). Ces dernières incluaient une néoplasie primitive pulmonaire ou pleurale (n=8), un lymphome (n=4), une néoplasie mammaire (n=1), une néoplasie annexielle (n=1) et une masse rétro-péritonéale (n=1). Le scanner ne permettait de raccorder l’épanchement pleural à aucune lésion parenchymateuse, médiastinale ou extra thoracique dans 26 cas.

Conclusion

Le diagnostic étiologique des pleurésies lymphocytaires repose essentiellement sur des arguments histologiques et/ou bactériologiques. La TDM permet, outre une étude précise des anomalies pleurales, de contribuer à la recherche de l’étiologie par l’analyse du parenchyme pulmonaire, du médiastin et de l’abdomen.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 35 - N° S

P. A162 - janvier 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Le pneumothorax spontané chez la femme : à propos de 50 cas
  • S. Baina, S. Naciri, L. Herrak, L. Achachi, M. Elftouh
| Article suivant Article suivant
  • La prise en charge du pneumothorax spontané : expérience du service de pneumologie de l’Hôpital Charles Nicolle Tunis
  • C. Habouria, B. Dhahri, H. Chérif, J. Ben Ammar, H. Zaibi, H. Aouina