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Il est temps que le tabagisme fasse l’objet de la même prise en charge que les autres « facteurs de risque cardiovasculaires » - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.369 
N. Ayadi , R. Hammami, L. Abid, S. Kammoun
 Service de cardiologie, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Fumer est nocif pour le cœur et la circulation. La poursuite du tabac chez le coronarien est un élément de mauvais pronostic. Le sevrage tabagique bénéficie du meilleur rapport coût/efficacité en prévention primaire et secondaire. Il est impératif d’évaluer le comportement du tabagique après un syndrome coronarien aigu et identifier l’impact du sevrage sur l’évolution et le pronostic.

Méthodes

Nous avons réalisé une étude analytique des dossiers des 250 patients hospitalisés entre août 2013 et juillet 2014 et suivis jusqu’au mars 2015 dans le service de cardiologie du CHU Hédi Chaker à Sfax pour sans sus décalage de ST (SCA ST-).

Résultats

Dans notre population, un tabagisme actif était noté dans 52 % des cas avec une forte dépendance. Au total, 82 % des patients ont arrêtés le tabagisme immédiatement après le SCA ST. Mais, 55 % entre eux ont réussi sûrement un sevrage tabagique. La reprise du tabagisme était maximale au cours du premier mois 62,8 % et minimale au bout de 5 à 6 mois 5,71 %. Dans notre série, le statut tabac initial n’influence pas la survenue des évènements cardiovasculaires majeurs MACE. Par contre, on remarque une différence significative dans la survenue de MACE selon le sevrage tabagique après le SCA ST- et que la poursuite de tabagisme après SCA est impliquée dans la survenue des MACE. En représentant les différents MACE selon le sevrage tabagique, on remarque une corrélation significative pour tous les évènements. Le sevrage du tabagisme réduit le risque de ré-hospitalisation mais aussi son délai qui est de jours 74jours chez les patients sevrés de tabac, et de 28jours chez les patients non sevrés avec une différence significative.

Conclusion

Nos résultats montrent que le fait de cesser de fumer après un syndrome coronarien peut avoir des effets bénéfiques importants sur les événements cliniques pendant le suivi à long terme malgré ce taux de sevrage est faible.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A164-A165 - janvier 2018 Retour au numéro
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