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Eosinophiles et exacerbation de BPCO - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.456 
M. Porzio , E. Zapata, M. Canuet, R. Kessler
 Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les éosinophilies semblent impliquées dans l’inflammation des voies aériennes pendant les exacerbations de BPCO [1]. L’objectif de notre étude est de déterminer si l’éosinophilie à l’admission pour exacerbation de BPCO est corrélée à sa sévérité.

Méthodes

Nous avons inclus rétrospectivement 92 patients hospitalisés dans notre centre pour exacerbation de BPCO entre 2013 et 2015. Vingt-neuf patients ont été admis en unité de soins intensifs et 63 en service conventionnel. Les 2 groupes étaient comparables en termes d’âge (70±11 vs 70±11 ans, ns), de comorbidités (Index de Charlson* 5 vs 5, ns), de sévérité de BPCO (stade GOLD* 3 vs 3, ns) et de tabagisme (50±23 vs. 50±26 PA, ns). Les patients admis en réanimation présentaient une capnie plus élevée à l’admission (61±22 vs 50±12mmHg p<0,05). (*médianne moyenne).

Résultats

Les patients admis en soins intensifs présentaient une éosinophilie plus basse (0,11* 10^9/l vs 0,17* 10^9/l*, p<0,05). Il n’y avait pas de différence significative en terme de mortalité intra hospitalière entre les 2 groupes (0 vs 1, ns). Le groupe « soins intensifs » présentait une durée de séjour significativement plus importante (23±22 vs 12±9 jours*, p<0,05).

Conclusion

Une éosinophilie plus basse à l’admission était associée à des exacerbations de BPCO plus sévères et une durée d’hospitalisation plus longue.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A201 - janvier 2018 Retour au numéro
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