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Masse pariétale thoracique révélant un lymphome malin non hodgkinien : à propos de 10 cas - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.475 
H. Jabri, B. Benkirane , W. Elkhattabi, H. Afif
 Service de pneumologie, hôpital 20 Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’atteinte ganglionnaire médiastinale constitue la localisation thoracique la plus fréquente au cours des lymphomes malins non hodgkinien (LMNH). L’atteinte pariétale reste rare.

Méthodes

Une étude rétrospective a été menée au service de pneumologie de l’hôpital 20 Août de Casablanca entre 2006 et 2016 de 10 cas (8 hommes, 2 femmes).

Résultats

La moyenne d’âge est de 40 ans. Tous les patients ont consulté pour une douleur thoracique. L’examen clinique retrouve une masse pariétale dure, fixe, faisant en moyenne 7cm de diamètre (5cm–12cm), en regard du sternum chez 4 patients, sous claviculaire gauche chez 4 patients et costale sous claviculaire droite chez 2 patients. Les examens radiologiques ont montré une masse de densité tissulaire, associée à une atteinte ganglionnaire, un épaississement des parties molles, une ostéolyse sternale dans 4 cas, ainsi qu’une lyse costale dans deux cas. La bronchoscopie montre une lésion d’allure tumorale dans 2 cas, une compression extrinsèque dans 6 cas, ainsi qu’une inflammation diffuse du 2e degré dans 2 cas. La confirmation du LMNH est obtenue par ponction biopsie de la masse thoracique dans 8 cas, biopsie chirurgicale dans 2 cas et/ou par biopsie bronchique dans un cas, par biopsie ganglionnaire périphérique dans 4 cas. Le délai entre la 1re consultation (médecin généraliste, rhumatologue) et la 2e (service de pneumologie) était de 3 semaines. Le traitement repose essentiellement sur la polychimiothérapie. La rémission est notée chez 6 patients, 3 patients sont toujours sous traitement avec une bonne évolution clinique et radiologique, et 1 patient est perdu de vue.

Conclusion

À la lumière de cette étude, nous rappelons la bonne évolution sous polychimiothérapie de la localisation pariétale thoracique des LMNH qui reste exceptionnelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A208 - janvier 2018 Retour au numéro
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