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Neutropénie fébrile chimio-induite dans le cancer bronchopulmonaire - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.550 
H. Rejeb , H. Kamoun, H. Smadhi, A. Touil, D. Greb, I. Akrout, H. Abdelghaffar, H. Hassene, L. Fekih, M.L. Megdiche
 Ibn Nafiss, hôpital Abderrahmane-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le risque de la chimiothérapie anti-cancéreuse est la survenue d’une toxicité hématologique et plus particulièrement d’une neutropénie fébrile (NF). La gravité potentielle de cette NF est conditionnée par sa profondeur et sa durée qui sont les deux principaux facteurs de risque de la survenue d’infections potentiellement graves. Le but de notre étude est de déterminer les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la NF chimio-induite.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective incluant 21 épisodes de NF chimio-induite chez des patients suivis au service de pneumologie IBN Nafiss pour un cancer bronchopulmonaire durant la période du 1er janvier 2014 jusqu’au 30 juin 2017.

Résultats

L’âge moyen des patients était de 58 ans [40 et 70 ans] avec une predominance masculine : 17 hommes, 95 % des patients étaient tabagiques dont 80 % étaient actifs. Le cancer bronchopulmonaire était métastatique au moment du diagnostic dans 57,1 % des cas. La chimiothérapie associait Cisplatine et Navelbine dans 42,8 % des cas, Carboplatine et Navelbine dans 28,5 % des cas. Le délai d’apparition de la NF était de 15jours et la durée moyenne de la NF était de 8jours. Dans 33,3 % des cas on a trouvé un taux de PNN<100/mm3. Un foyer clinique était retrouvé dans 28,5 % des cas avec une prédominance pour le foyer pulmonaire 66 %. Les Bacilles à Gram Négatifs (BGN) ont représenté la majorité des germes isolés dans les différents prélèvements 66,6 % des cas. L’antibiothérapie empirique de première ligne était à base de Céphalosporine de 3e génération (Céftazidim/céftriaxone) et de Gentamicine dans 92 % des cas et dans 8 % des cas association Amoxicilline-acide clavulanique et Ciprofloxacine.

Conclusion

Nos résultats diffèrent de ceux de la littérature concernant l’épidémiologie bactérienne où il y’a prédominance des cocci gram positifs (CGP) alors que nous avons trouvé une prédominance de BGN. Ainsi, la prescription des antibiotiques doit être adaptée aux particularités épidémiologiques de chaque service. Enfin, il est impératif de mettre en place des mesures préventives et des mesures d’hygiène chez tous les patients sous chimiothérapie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A236-A237 - janvier 2018 Retour au numéro
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