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La chirurgie de l’hydatidose pulmonaire chez les enfants. Étude de 676 cas - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.554 
H. Zribi 1, A. Abdelkbir 1, , S. Aouadi 2, M. Abdennadher 1, A. Ayadi 3, T. Mestiri 4, A. Marghli 1
1 Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de pneumologie, Pavillion D, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 
3 Service d’anatomopathologie, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 
4 Service d’anésthésie-réanimation, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’échinococcose est l’une des maladies parasitaires les plus fréquentes chez les humains, en particulier dans les pays endémiques. Elle présente toujours un problème de santé mondial important. [1]

Méthodes

ll s’agit d’une étude rétrospective menée sur les cas d’enfants opérés entre janvier 1992 et décembre 2016 pour kystes hydatiques pulmonaires, en mettant l’accent sur les symptômes cliniques, la localisation du kyste, le type d’intervention et les complications postopératoires.

Résultats

Pendant la période d’étude, 676 enfants ont été opérés pour kyste hydatique du poumon. Il y avait 401 garçons et 275 filles d’âge moyen de 11,9 ans. Les principaux symptômes étaient l’hémoptysie, la toux, la douleur thoracique, la dyspnée et la fièvre. Une association à une hydatidose hépatique a été observée chez 110 patients (16,28 %), tandis que 566 patients (83,72 %) avaient un kyste hydatique pulmonaire isolé. Sur les 676 kystes, 355 (52,51 %) étaient localisés dans le poumon droit, 312 (46,15 %) dans le poumon gauche et 10 patients (1,34 %) avaient des kystes bilatéraux. La voie d’abord était une VATS chez 52 patients (7,69 %). Nous avons effectué une kystectomie et un capitonnage dans 549 cas (81,22 %), une résection en wedge dans 56 cas (0,29 %), une segmentectomie dans 25 cas (3,69 %), une lobectomie dans 96 cas (14,21 %) et une bilobectomie dans 4 cas (0,59 %). Les suites opératoires étaient simples dans 611 cas (90,3 %). Un seul décès (le taux de mortalité était de 0,14 %). Il y a eu des complications postopératoires chez 65 patients (9,7 %) et les plus fréquentes étaient l’atélectasie et le pneumothorax. Les complications dépendaient du geste chirurgical avec une différence significative (p=0,04).

Conclusion

La chirurgie est le traitement de choix de l’hydatidose pulmonaire. La chirurgie vidéo-assistée présente l’avantage d’être peu invasive. [2] L’économie du parenchyme pulmonaire est la règle avec moins de complications.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A238 - janvier 2018 Retour au numéro
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