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Quels examens d’imagerie pratiquer devant un kyste hydatique pulmonaire de l’enfant ? - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.563 
A. Berrais , S. Louhaichi, B. Hamdi, A. Akkad, H. Kchouk, S. Jdidi, J. Ammar, A. Hamzaoui
 Service de pneumopédiatrie B, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le poumon constitue la localisation préférentielle du kyste hydatique chez l’enfant. L’imagerie thoracique demeure d’une aide précieuse dans la prise en charge de cette pathologie. La tomodensitométrie (TDM) thoracique, bien q’utile reste un examen irradiant et ne doit pas être systématique. L’objectif de notre travail était de préciser la place des différentes explorations radiologiques en cas de suspicion de kyste hydatique pulmonaire (KHP) de l’enfant et proposer ainsi un algorithme diagnostique.

Méthodes

Étude rétrospective sur dossiers d’enfants admis au service de pneumopédiatrie B à l’hôpital Abderrahmen-Mami pour prise en charge d’un kyste hydatique de l’enfant entre janvier 2003 et juin 2017.

Résultats

Quatre-vingt enfants ont été colligés. L’âge moyen était de 11 ans [4–16 ans]. Le sex-ratio est de 1,2. Les signes fonctionnels signalés étaient une toux traînante (60 %), des douleurs thoraciques (51 %) et une hémoptysie (43 %). L’interrogatoire a révélé une vomique chez 15 % des enfants. Une radiographie thoracique a été réalisée chez tous les enfants. Elle avait montré une opacité homogène bien limitée (42 %), un niveau hydro aérique régulier (23 %), une opacité alvéolaire (21 %), une opacité pleurale (12,5 %), un croissant gazeux (6,2 %) et une image en nénuphar (2,5 %). Une échographie thoracique a été pratiquée devant un contexte radioclinique évocateur de KHP chez 43 enfants (53 %). Ainsi le diagnostic était retenu sur les données cliniques, de la radiographie thoracique et de l’échographie thoracique dans 40,3 % des cas. Le diagnostic a été fait par la TDM thoracique dans 12,5 % des cas lorsque l’image échographique n’était pas évocatrice. La TDM thoracique a été aussi nécessaire en cas de lésions multiples (22,5 %) et devant une hémoptysie abondante chez 8 enfants (10 %). Un diagnostic peropératoire a été établi dans 5 % des cas.

Conclusion

La radiographie thoracique associée à l’échographie permet dans la majorité des cas d’identifier le KHP et de préciser ses complications. Cependant, la TDM thoracique garde ses indications à savoir les formes multiples et les formes atypiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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