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La polygraphie ventilatoire de dépistage expérience d’une unité - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.607 
B. Larbani , S. Taright
 Hospitalo-universitaire, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées hypopnées du sommeil (SAHS) a été individualisé en 1976 et qui rentre dans le cadre des troubles respiratoires au cours du sommeil [1], c’est l’anomalie la plus fréquente des pathologies du sommeil. Les moyens d’investigation n’ont pas cessé d’évoluer, en particulier la polysomnographie qui est l’examen de référence pour le diagnostic. Sa fréquence est de 4 % chez l’homme et de 2 % chez la femme [2]. La pathologie du sommeil est très peu connue en Algérie.

Méthodes

C’est une étude qui a concerné une série de 53 patients (20 femmes et 33 hommes avec un âge moyen de 53 ans), ils sont reçus en consultation de sommeil de 2015 à 2017. Les patients sont adressés par des consultations de pneumologie, d’oto-rhino-laryngologie, de cardiologie et de neurologie. La prise en charge a consisté en une consultation suivie d’un enregistrement ambulatoire par polygraphe ventilatoire à 5 canaux. L’objectif de cette étude est d’analyser une cohorte de patients adressés en consultation de sommeil.

Résultats

Le motif de consultation était représenté essentiellement par le ronflement chez 23 des patients suivis par l’hypertension artérielle (HTA) chez 6 patients. L’obésité a été retrouvée chez 32 patients (60 % des cas). Le tabagisme était de 11 % (3 fumeurs, 2 ex-fumeurs et un cas de tabagisme passif). L’HTA est retrouvée dans 50 % des cas suivie par le diabète à 34 %. Le ronflement intense quotidien était présent dans 79 % suivi par la fatigue diurne chez 2/3 des patients. L’index d’Epworth était supérieur à 9/24 chez 45 % des patients. Le score de Berlin a objectivé un haut risque chez 86 % des patients. Les résultats de l’analyse manuelle des tracés étaient en faveur d’un SAHS dans 79 % des cas représentés par 15 cas sévères de type obstructif un cas sévère de type central, 6 cas de SAHS à prédominance obstructives modéré et 20 cas obstructifs légers.

Conclusion

La suspicion de syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil paraît aisée par les médecins. La généralisation de cet examen en Algérie permet de détecter les cas surtout sévères qui nécessite un traitement adapté.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A258-A259 - janvier 2018 Retour au numéro
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