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Analyse génétique en Whole Exome Sequencing (WES) de 6 familles prédisposées à la sarcoïdose : une grande hétérogénéité génétique mais une focalisation fonctionnelle autour des voies de signalisation de l’autophagie - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.061 
A. Calender 1, P.A. Rollat Farnier 2, A. Buisson 2, A. Bentaher 3, S. Lebecque 4, V. Besnard 5, C. Planes 5, V. Cottin 6, G. Devouassoux 7, H. Nunes 8, D. Israël Biet 9, D. Valeyre 10, C. Bardel 2, P. Roy 2, Y. Pacheco 11,
1 UCBL Lyon 1, Lyon, France 
2 Hospices civils de Lyon, Lyon, France 
3 EA7426, faculté de médecine Lyon Sud, Lyon, France 
4 Inserm U1052, CNRS UMR5286, Lyon, France 
5 Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité, Paris, France 
6 Hospices civils de Lyon, UMR754, Lyon, France 
7 Hospices civils de Lyon, EA7426, Lyon, France 
8 Hôpital Avicenne, AP–HP, Bobigny, France 
9 Hôpital G-Pompidou, AP–HP, Paris, France 
10 Hôpital Avicenne-Bobigny, AP–HP, Bobigny, France 
11 EA7426, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose reste une maladie d’étiologie méconnue. Les approches explicatives sont actuellement environnementales et/ou génétiques. Les hypothèses fonctionnelles et biochimiques ont abordé les voies de signalisation : NFkB, STAT1, Galphai, RIP2, IRAK et plus récemment mTOR. L’étude nationale SARCFAM [1] a permis de collecter plus de 150 familles présentant une prédisposition à la maladie.

Méthodes

Au sein de cette cohorte, six familles réunissant au moins deux ou trois sujets malades et un ou deux témoins sains ont pu bénéficier d’une étude en WES. Le séquençage a été réalisé sur Illumina HiSEQ2500 en coopération avec INTEGRAGEN et les données sources ont été analysées par un pipeline informatique développé au sein de l’équipe suivant les recommandations du Broad Institute (best-practices). Tous les cas et témoins ont été séquencés deux fois dans des protocoles indépendants et seuls les résultats reproductibles ont été retenus. Une sélection de variants géniques a été confirmée par séquençage SANGER.

Résultats

Les résultats montrent : (a) que cette maladie présente une très forte hétérogénéité génétique, (b) que des variations génotypiques entre patients d’une même famille sont susceptibles d’expliquer une expressivité variable de la maladie, (c) qu’il existe une forte concentration de mutations dans la sphère immunologique, (d) que ces mutations intéressent les voies de signalisation et de régulation de l’autophagie autour des voies Rac1 et mTOR, (e) qu’il existe une concentration par famille de variants pathogènes in silico dans ces voies fonctionnelles, 3 à 8 pour Rac1, 2 à 6 pour mTOR et l’autophagie, suggérant une complémentation des effets pathogènes à l’origine de la prédisposition.

Conclusion

Ces observations conduisent à des hypothèses séduisantes sur un dysfonctionnement du processus d’autophagie rendant les malades plus vulnérables à divers facteurs de l’environnement. Elles permettent d’envisager des études fonctionnelles et des analyses génétiques sur une grande cohorte.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A31-A32 - janvier 2018 Retour au numéro
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