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Activité de l’osimertinib dans les méningites carcinomateuses des cancers non à petites cellules (CPNPC) avec mutation activatrice de l’EGFR ayant déjà bénéficié d’un traitement par inhibiteur tyrosine-kinase (TKI) de l’EGFR - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.121 
K. Saboundji 1, , J.B. Auliac 1, M. Perol 2, G. François 3, H. Janicot 4, M. Marcq 5, C. Dubos Arvis 6, P.A. Renault 7, F. Guisier 8, L. Odier 9, R. Gervais 6, C. Chouaid 10
1 Pneumologie et oncologie thoracique, centre hospitalier François-Quesnay, Mantes-La-jolie, France 
2 Oncologie, centre Léon Bérard, Lyon, France 
3 Pneumologie et oncologie thoracique, CHU d’Amiens, Amiens, France 
4 Pneumologie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France 
5 Pneumologie, CHU de Vendée, La Roche Sur Yon, France 
6 Oncologie, centre François-Baclesse, Caen, France 
7 Pneumologie, centre hospitalier François-Mitterrand, Pau, France 
8 Pneumologie, CHU de Charles-Nicolle, Rouen, France 
9 Pneumologie, hôpital Nord-Ouest, Villefranche-Sur-Saône, France 
10 Pneumologie, centre hospitalier intercommunal de Créteil, Créteil, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La survenue d’une méningite carcinomateuse est un évènement rare et de mauvais pronostic dans la progression des CPNPC EGFR mutés. L’osimertinib, TKI de 3e génération de l’EGFR, a démontré un meilleur passage de la barrière hémato-encéphalique et des résultats préliminaires encourageant dans cette situation.

Méthodes

Étude rétrospective multicentrique portant sur l’évaluation clinique de patients (pts) présentant une méningite carcinomateuse à la progression de CPNPC EGFR mutés ayant déjà bénéficié d’au moins un traitement par TKI de 1ère ou 2nd génération.

Résultats

L’analyse porte sur 20 patients : 70 % de femmes, âge moyen 61,2±11,2 ans, 100 % adénocarcinome avec une mutation EGFR sur les exons 19, 21, 18 dans 35 %, 55 % et 10 % des cas respectivement. Au diagnostic initial, 5 patients présentent des métastases cérébrales (traités par radiothérapie cérébrale), 2 ont une atteinte méningée asymptomatique. Tous les patients ont reçu en 1re et/ou 2nd ligne un TKI de 1re ou de 2e génération et le nombre de ligne de traitement avant Osimertinib était en moyenne de 2,3. Au moment du diagnostic de méningite carcinomateuse (prouvée sur cytologie du LCR et/ou examen radiologique), les patients étaient symptomatiques. PS : 0–1/2/3–4 chez 2, 10, 6 patients (2 données manquantes). À l’initiation de l’osimertinib, 13 patients ont une mutation de résistance EGFR T790M, retrouvée sur biopsies tumorales (n=7), biopsies liquides (n=5), biopsies liquides et LCR positif (n=1). L’osimertinib est débuté à 80mg/j (n=17), 160mg/j (n=2) et 40mg/j (n=1). Une réponse clinique est observée dans 85 % (n=17/20) des cas, 100 % (13/13) chez les patients avec mutation de l’EGFR T790M et 54 % (4/7) des patients sans mutation T790M identifiée. Une réponse radiologique est observée dans 82 % (9/11) des patients évalués. Dans 5 cas la réponse est très rapide dans les 15 premiers jours de traitement.

Conclusion

L’osimertinib montre une efficacité clinique importante, parfois très rapide, même en cas de PS médiocre, chez les patients avec des méningites carcinomateuses présentant une mutation de l’EGFR avec ou sans mutation de résistance T790M.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A58-A59 - janvier 2018 Retour au numéro
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