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Efficacité du mépolizumab chez des patients ayant un asthme sévère à éosinophiles et une polypose nasale - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.185 
M.C. Liu 1, O.N. Keene 2, S.W. Yancey 3, D.J. Bratton 2, F.C. Albers 4, A. Gruber 5,
1 Johns Hopkins Asthma and Allergy Center, Baltimore, États-Unis 
2 Clinical Statistics, GSK, Middlesex, Grande-Bretagne 
3 Respiratory Therapeutic Area, GSK, Research Triangle Park NC, États-Unis 
4 Respiratory Medical Franchise, GSK, Triangle Park NC, États-Unis 
5 Départment Médical, GSK France, Rueil-Malmaison, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’asthme sévère à éosinophiles (ASE) et la polypose nasale (PN) sont caractérisés par une inflammation de type éosinophilique. Le mépolizumab est indiqué dans le traitement de l’ASE et il serait intéressant d’étudier son efficacité chez les patients avec une PN concomitante.

Méthodes

Une méta-analyse des études DREAM (NCT01000506) et MENSA (NCT01691521) a été réalisée. Ces deux études étudiaient l’efficacité du mépolizumab versus placebo chez des patients atteints d’ASE ayant conjointement ou non une PN. Le critère primaire d’évaluation de cette méta-analyse était le taux annuel d’exacerbations cliniquement significatives. Les critères secondaires incluaient le VEMS pré- et post-bronchodilatateur et une évaluation des scores Asthma Control Questionnaire-5 (ACQ-5) et St-George's Respiratory Questionnaire (SGRQ) (étude MENSA uniquement). Les données issues des deux études ont été combinées en effectuant une méta-analyse avec un modèle à effets fixes pondérés par l’inverse des variances. Les données présentées ont combiné les résultats avec les dosages à 75mg intraveineux et 100mg en sous-cutané.

Résultats

Au total, 884 patients ont été inclus dans l’étude, dont 120 (14 %) avaient également une PN au moment de leur inclusion. Les patients avec une PN avaient un taux d’éosinophiles sanguins à l’inclusion plus élevé que les autres (moyenne géométrique [écart-type log] : 380 (0,954) vs 260 (1,000) cellules/μL, respectivement). La réduction du nombre d’exacerbations avec mépolizumab comparé au placebo a été de 59 % chez les patients avec PN (risque relatif [IC95 %] : 0,41 [0,25–0,67]) et de 48 % pour les patients sans PN (0,52 [0,42–0,64]). Le mépolizumab a également permis une amélioration des scores ACQ-5, SGRQ et du VEMS pré- et post-bronchodilatateur, avec de meilleurs résultats dans le groupe avec PN.

Conclusion

La présence d’une PN concomitante à un ASE n’a pas d’incidence sur l’efficacité du mépolizumab qui est un traitement efficace chez les patients avec ASE et PN. Financé par GSK (méta-analyse ID : 205786, études NCT01000506 & NCT01691521) Abstract présenté précédemment au congrès American Academy of Allergy, Asthma & Immunology 2017 (AAAAI 2017), J Allergy Clin Immunol 2017;139(2):AB8.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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