L’échographie thoracique devient de plus en plus le stéthoscope du pneumologue. Nous avons réalisé cette étude afin d’évaluer son apport dans notre pratique de clinicien dans un pays en voie de développement.
Étude prospective incluant tous les patients ayant bénéficié d’une échographie thoracique au service de pneumo-phtisiologie du CHNU Fann du 1er octobre 2017 au 31 juillet 2018. Une sonde convexe et/ou linéaire était utilisée selon l’indication. La saisie et l’analyse des données ont été faites avec le logiciel SPHINX PLUS 2.
Vingt-six patients avaient bénéficié d’une échographie thoracique. Le sex-ratio était de 1,36. L’âge moyen était de 43 ans±. La radiographie du thorax de face montrait une image évocatrice de pleurésie dans 88,5 % des cas. L’échographie était faite à visée diagnostique dans 96,6 % des cas et thérapeutique dans 26,9 % des cas. Elle montrait une pleurésie dans 80,8 % des cas, un épaississement pleural dans 38,5 % des cas et une atélectasie dans 15,4 % des cas. Les images pleurales échographiques objectivées étaient des cloisons dans 38,5 % des cas et la présence d’un réseau de fibrines dans 19,2 % des cas. Elle avait permis le repérage d’une ponction pleurale exploratrice dans 53,8 % des cas, évacuatrice dans 19,2 % des cas, et d’une biopsie transpariétale dans 1 cas. Deux patients avaient eu une biopsie pleurale guidée par l’échographie et l’examen anatomopathologique était contributif.
L’échographie thoracique peut être d’un grand apport d’où l’intérêt de la rendre disponible dans tous les centres.
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Publié par Elsevier Masson SAS.