S'abonner

Profil radio-clinique et thérapeutique du pneumothorax : à propos de 60 cas - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.336 
H. Charaf , A. Zegmout, H. Souhi, H. Elouazzani, I. Rhorfi, A. Abid
 Pneumologie, Temara, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le pneumothorax est une éruption d’air dans la cavité pleurale, d’étiologie diverse survenant chez des patients souffrant d’une pathologie pulmonaire connue, ou chez des sujets sains, ou encore d’une façon provoquée. Il nécessite une prise en charge rapide et adéquate car peut engager le pronostic vital.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 60 pneumothorax colligés au service de pneumo-phtisiologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat sur une période de 3 ans (entre janvier 2015 et janvier 2018).

Résultats

Une femme et 59 patients étaient colligés pour cette étude. L’âge moyen était de 46 ans. Le tabagisme était retrouvé chez 50 % des cas. L’antécédent de tuberculose pulmonaire était retrouvé chez 12 patients (20 %), les métastases pulmonaires chez 4 patients (6,4 %). Le pneumothorax était récidivant chez 7 patients (11,6 %). La symptomatologie clinique était dominée par la douleur thoracique et la dyspnée. La radiographie thoracique objectivait un pneumothorax unilatéral total chez 51 patients (85 %), unilatéral partiel chez 3 patients (5 %), bilatéral chez une patiente, un hydro-pneumothorax chez 5 patients (8,3 %). Le côté droit était le plus touché (63 %). Les principales étiologies étaient : les séquelles de tuberculose chez 12 patients (20 %), BPCO chez 12 patients (20 %), un emphysème bulleux chez 3 patients (5 %), la néoplasie chez 4 patients (6,4 %), un asthme et une pneumopathie infiltrative diffuse chez un cas chacun. 2 cas de pneumothorax iatrogène étaient provoqués par la biopsie scannoguidée. Le traitement était basé sur l’abstention thérapeutique chez 5 patients (8,3 %), l’exsufflation seule chez 3 patients (5 %), le drainage thoracique sous aspiration douce chez 44 patients (73 %), avec retour du poumon à la paroi on une médiane de 8jours. La chirurgie était indiquée chez 18 patients 30 % (pour persistance du bullage et absence de réexpansion pulmonaire chez 10 patients 55,5 %, un pneumothorax récidivant chez 7 patients 39 %, et pour un pneumothorax bilatéral chez 1 patiente). L’évolution était marquée par l’absence de récidive chez l’ensemble de nos hospitalisés.

Conclusion

Le pneumothorax est plus fréquent chez l’homme, avec contribution du tabac qui reste le facteur de risque le plus marqué. Le drainage thoracique est la méthode la plus utilisée dans notre service.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 36 - N° S

P. A157 - janvier 2019 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Les épanchement chyleux (à propos de 5 cas)
  • A. Thouil
| Article suivant Article suivant
  • Un modèle dynamique pour les interactions patient–ventilateur au cours de la ventilation non invasive
  • E. Fresnel, A. Kerfourn, J.F. Muir, A. Cuvelier