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Évolution de la co-infection tuberculose et VIH de 2007 à 2016 au service de pneumologie du CHU de Cocody - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.374 
M.O. Koffi , A. Koné, A. Djêgbéton, A. Kouassi-Yao, A.G. Kouamé, R. Boulleys, C. Codo-Esse, M.J.K. Tenkamte, W. Njomo, K. Koné, J.B. Wogalamogna, H. Sani, B.A. Kouassi
 Service de pneumologie, Abidjan, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tuberculose demeure dans le monde et particulièrement dans les pays en voie de développement un problème majeur de santé publique. La pandémie du VIH/Sida demeure à ce jour le facteur le plus propice au développement de la tuberculose. Nous nous sommes proposé d’analyser l’évolution de la co-infection tuberculose–VIH.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective et transversale à visée descriptive et analytique au service de pneumologie du CHU de Cocody sur une période de 10 ans allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2016 portant sur les dossiers des patients hospitalisés pour tuberculose, toutes formes confondues, quel que soit l’âge et ayant une sérologie VIH déterminée.

Résultats

Nous avons colligé 1728 dossiers de malades dont 57,47 % avait une sérologie VIH positive. La moyenne d’âge était de 38,01 ans avec des extrêmes de 2 et 91 ans. Les tranches d’âge de 20 à 50 ans étaient les plus représentées (77,14 %) avec une co-infection TB/VIH (61,98 % ; p=0,00). Le sexe masculin prédominait à 52 % avec un sex-ratio de 1,1. La co-infection TB/VIH prédominait chez les sujets féminins (66,42 % ; p=0,00). Le tabagisme était fréquemment associé au VIH (53,1 % ; p=0,02). La tuberculose pulmonaire diagnostiquée cliniquement était l’apanage des sujets co-infectés (68,25 % ; p=0,02). Les nouveaux cas de tuberculose prédominaient dans notre étude (86,23 %). La tuberculose était fréquemment retrouvée chez les sujets co-infectés ayant une découverte récente de leur statut sérologie VIH (62,54 % ; p=0,00). Les PVVIH faisaient plus d’effets secondaires au traitement antituberculeux (70,59 % ; p=0,00). Le décès survenait plus souvent chez les co-infectés (71,71 % ; p=0,00).

Conclusion

La co-infection TB/VIH reste toujours une association fréquente et mortelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A171-A172 - janvier 2019 Retour au numéro
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