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Profil étiologique des exacerbations des BPCO à l’hôpital de la Paix de Ziguinchor - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.422 
A. Diatta 1, , K. Diallo 2, S. Niang 3, S. Manga 4, N. Manga 2
1 Service de pneumologie, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 
2 Service des maladies infectieuses, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 
3 Service de pneumologie, hôpital régional, St-Louis, Sénégal 
4 Service de cardiologie, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive se définit par la majoration aiguë d’un ou de plusieurs des symptômes de la maladie. Le facteur étiologique le plus incriminé demeure le tabac. Elle est source de mortalité élevée.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective longitudinale sur trois ans portant sur 30 cas d’exacerbation de BPCO, colligés à l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. L’objectif de ce travail était de préciser la prévalence de la BPCO et de déterminer leur profil étiologique.

Résultats

Il s’agissait de 25 hommes et de 5 femmes. L’âge moyen d’exacerbation était de 56 ans. Le nombre moyen d’exacerbation était de trois. Les causes étaient dominées par la surinfection bactérienne dans 60 % des cas (n=18), le pneumothorax dans 13,3 % des cas (n=4), l’embolie pulmonaire dans 10 % des cas (n=3) et non déterminé dans 3 cas (10 %). Les troubles du rythme à types de FA dans 6,6 % (n=2). L’examen bactériologique de l’expectoration avait isolé un germe dans 60 % des cas. Il s’agissait de du Streptoccocus pneumoniae dans 53,3 % des cas et d’Hemophilus influenzae dans 36,6 % des cas. Selon le GOLD, la BPCO était classée stade IV dans 20 % des cas, (n=6), stade III dans 60 % des cas (n=18), stade II dans 10 % (n=3) et stade I dans 10 % des cas (n=3). La prise en charge était basée sur une oxygénothérapie, des séances de nébulisation de bronchodilatateur de courte durée d’action et un traitement de fond de la BPCO dans tous les cas associé à une antibiothérapie probabiliste dans 73,3 % des cas, à un drainage thoracique dans 13,33 % des cas et à un traitement de la cardiopathie sous-jacente dans 6,66 % des cas. L’évolution était favorable dans 86,66 % des cas, marquée par le décès dans 4 cas (13,33 %).

Conclusion

La BPCO demeure encore une préoccupation majeure des praticiens de la santé. Les étiologies des exacerbations sont multiples et dominées dans nos contextes par les infections bactériennes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A190 - janvier 2019 Retour au numéro
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