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La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) : aspects cliniques, radiologiques et évolutifs - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.514 
Y. Braham, S. Joobeur , N. Fahem, L. Loued, A. Migaou, C. Harrathi, S. Cheikh Mhamed, A. Adhieb, A. Ben Saad, M. Ammar, N. Rouatbi
 Service de pneumologie CHU F.-Bourguiba, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) est une entité clinicopathologique distincte individualisée au sein des pneumopathies interstitielles. La PINS se distingue par une bonne réponse au traitement et un meilleur pronostic vital.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant des malades suivis pour PINS pris en charge au service de pneumologie du CHU F.-Bourguiba de Monastir, entre janvier 2014 et décembre 2017.

Résultats

On a colligé 12 cas de patients suivis pour PINS. L’âge moyen était de 52,08±13,44 ans avec des extrémités allant de 32 à 82 ans. Une nette prédominance féminine a été notée (75 % des cas). La symptomatologie clinique était dominée par la dyspnée qui était présente chez tous les patients, une toux chez 11 patients et une douleur thoracique chez seulement 1 patient. Un trouble ventilatoire restrictif était présent chez tous les patients : léger chez 4 patients (33,3 % des cas), modéré chez 3 patients (25 % des cas) et sévère chez 5 patients (41,7 % des cas). La radiographie du thorax avait montré un syndrome interstitiel bilatéral à prédominance basale chez tous les patients. La TDM thoracique était en faveur de PINS chez tous les patients. Les lésions scanographiques élémentaires étaient dominées par les réticulations essentiellement sous pleurales chez 11 patients (91 % des cas), présence de verre dépoli dans 50 % des cas et des micronodules dans 50 % des cas. La biopsie chirurgicale était indiquée chez seulement 1 patient dont le résultat est revenu en faveur de PINS. Chez tous les autres patients le diagnostic a été retenu devant l’aspect radiologique et la négativité du bilan étiologique. La corticothérapie systémique a été prescrite chez 10 patients (100 % des patients traités), les immunosuppresseurs ont été prescrits chez 2 patients en 2e intention. L’évolution sous traitement a été marquée par une nette amélioration radiologique, spirométrique et clinique chez 7 patients, une stabilité radiologique et clinique chez 2 patients et une aggravation chez 1 patient. L’évolution sans traitement a été marquée par une aggravation radiologique et clinique chez les 2 patients non traités.

Conclusion

La PINS est une entité distincte, son caractère réversible sous traitement et son relativement bon pronostic justifient d’un traitement corticoïde (ou immunosuppresseur).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A226 - janvier 2019 Retour au numéro
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