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Variations saisonnières de la sensibilisation aux pneumallergènes en Tunisie - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.174 
F. Yangui , H. Blibech, H. Rjab, N.E.H. Mbarek, M. Triki, H. Khouani, M.R. Charfi
 Service de pneumologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La variabilité saisonnière de la symptomatologie atopique caractérise les maladies allergiques. Elle est expliquée par l’influence de facteurs environnementaux, climatiques et écologiques. Le résultat des tests cutanés peut varier en fonction de ces facteurs également. L’objectif de notre travail était de décrire les variations de la sensibilisation aux pneumallergènes en fonction des saisons.

Méthodes

Une étude rétrospective descriptive a été réalisée de janvier à décembre 2017, incluant tous les patients explorés pour allergie. Un prick-test a été réalisé avec des extraits standardisés de pneumallergènes, et classé par sa date de réalisation. Les résultats ont été comparés en fonction des saisons : Hiver (H), Printemps (P), Été (E) et Automne (A).

Résultats

Sur les 455 tests réalisés, 279 (61 %) étaient positifs. La fréquence des tests positifs était comparable entre les saisons (H : 61 %, P : 63 %, E : 62 %, A : 57 %). La moyenne d’âge des patients ayant un test cutané positif était de 27,2 ans avec un sex-ratio à 1,2. La rhinite (83,2 %), l’asthme (54,5 %) et la conjonctivite (41,9 %) étaient les manifestations les plus fréquentes. Seule la conjonctivite présentait une variation significative de sa fréquence en fonction des saisons (H : 30,4 %, P : 54,9 %, E : 39,1 %, A : 42,9 % ; p=0,03). La sensibilisation aux acariens était la plus fréquente (64,5 %) suivie les pollens (48 %), les phanères d’animaux (47,6 %) et les moisissures (18,2 %). Une variabilité significative de la fréquence de sensibilisation entre les saisons a été trouvée pour les pollens des graminées (H : 10,1 %, P : 21,1 %, E : 15,9 % ; A : 27,1 % ; p=0,04) ; de cyprès (H : 20,3 %, P : 28,2 %, E : 2,9 %, A : 17,1 % ; p=0,001) et de pariétaire (H : 14,5 %, P : 2,5 %, E : 10,1 %, A : 14,3 % ; p=0,04).

Conclusion

Il existe une variation saisonnière de la fréquence de sensibilisation aux pneumallergènes qui concerne essentiellement les pollens. Cette variation peut être expliquée par l’influence des facteurs climatiques, météorologiques et la pollinisation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A88-A89 - janvier 2019 Retour au numéro
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