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Prise en charge ambulatoire des pneumothorax de grande abondance par cathéter de Furhman « queue de cochon » avec valve unidirectionnelle au CHU de Poitiers - 28/06/19

Doi : 10.1016/j.rmr.2019.05.036 
W. Dakhouche 1, , J. Dutilh 1, I. Saleh-Jawiche 2, O. Mimoz 3, J.-C. Meurice 1
1 Service de Pneumologie, CHU de Poitiers, 86000 Poitiers, France 
2 Service d’Hospitalisation à Domicile HAD, CHU de Poitiers, 86000 Poitiers, France 
3 Service des Urgences générales, CHU de Poitiers, 86000 Poitiers, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

À ce jour, il n’y a pas de consensus international quant à la conduite à tenir face à un premier épisode de pneumothorax de grande taille. La prise en charge ambulatoire des pneumothorax se développe en France [2, 1] modèle que nous avons mis en place au CHU de Poitiers.

Patients et méthodes

Notre projet a débuté en janvier 2017, incluant des patients présentant un pneumothorax de grande taille, toutes causes confondues, premier épisode ou récidivant. Le dispositif, associant cathéter « queue de cochon » et valve unidirectionnelle, était posé aux Urgences. Les patients rentraient à domicile et étaient évalués tous les 2jours, par un pneumologue. Le critère de succès reposait sur une résolution du pneumothorax avant j7, du moins avant la décision d’hospitalisation.

Résultats

Quinze patients éligibles ont bénéficié de cette prise en charge ambulatoire. L’âge moyen était de 33,6 ans, avec des âges extrêmes allant de 19 à 58 ans. La majorité des pneumothorax était spontané chez 80 % des patients, et 20 % étaient iatrogènes, notamment survenus à la suite de biopsies transthoraciques dans un contexte de suspicion de néoplasie pulmonaire. Concernant le critère d’évaluation, le cathéter a été retiré avant j7 chez 12 patients soit un taux de succès de 80 %. Parmi ces 12 patients, 5 patients ont eu un retrait du cathéter précocement entre j2 et j4 (42 %), et 7 patients entre j4 et j7 (58 %).

Conclusion

Le projet en cours a montré des résultats intermédiaires concordants avec ceux des études précédentes. La prise en charge ambulatoire des pneumothorax est sûr, efficace, économique et confortable. De plus, l’échographie pleurale s’est avérée être un examen pertinent, plus sensible que la radiographie thoracique dans le suivi des pneumothorax, qui pourrait à l’avenir devenir l’examen de référence.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° 5

P. 647 - mai 2019 Retour au numéro
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