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Profil étiologique du syndrome cave supérieur - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.244 
M. Ami , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome cave supérieur (SCS) est la conséquence de l’interruption partielle ou totale du retour veineux cave supérieur. Les étiologies sont très variées qu’elles soient malignes ou bénignes.

Méthodes

Nous rapportons 136 cas colligés au service des maladies respiratoires sur 19 ans de 2000 à 2019.

Résultats

La moyenne d’âge était de 49,3 ans avec une nette prédominance masculine de 80 %. Le tabagisme actif était retrouvé dans 82 % des cas. Le SCS était noté à sa phase d’état dans 85,5 % des cas et à sa phase de début dans les autres cas. Associée au SCS, la dysphagie était relevée chez 31 % des patients et la dysphonie dans 19 % des cas. La radiographie thoracique montrait un élargissement médiastinal dans 59,5 % des cas et une atteinte parenchymateuse dans 22,5 % des cas. La TDM thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales dans 25 % des cas, un processus tumoral médiastino-pulmonaire dans 39 %, un processus médiastinal dans 16,4 % des cas, une thrombose de la veine cave supérieure (VCS) isolée dans 4,6 % des cas et associée à un processus tumoral dans 24,9 % des cas. Le diagnostic étiologique était posé par les biopsies bronchiques dans 40 % des cas, par la ponction-biopsie transpariétale dans 25,1 % des cas, par la biopsie sous médiastinoscopie dans 7,4 % des cas, par la biopsie ganglionnaire périphérique dans 15 % des cas et par la ponction-biopsie pleurale dans 8,1 % des cas. Le carcinome bronchogénique est noté dans 58,5 % des cas, l’hémopathie maligne dans 14,5 % des cas, le carcinome thymique dans 4,5 % des cas, la maladie de Behçet dans 5 % des cas, un cancer de l’œsophage dans 1,5 % des cas. Et chez 10 % des patients, l’étiologie n’a pas pu être confirmée. Associé au traitement étiologique, le traitement était basé sur une corticothérapie dans 77 % des cas et des anticoagulants dans 24,8 % des cas. L’évolution était favorable dans 22 % des cas. Nous déplorons le décès chez 32 % des cas.

Conclusion

Nous concluons que le syndrome cave supérieur relève de plusieurs étiologies et que la pathologie maligne en est la cause la plus fréquente.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 116 - janvier 2020 Retour au numéro
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