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Profil épidémiologique, radioclinique et endoscopique de la sarcoïdose médiastinopulmonaire - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.333 
S. Behbeh, Docteur , A. Ketfi, Professeur, M. Gharnaout, Professeur
 Réghaïa Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose est une granulomatose systémique de cause inconnue, son diagnostic repose sur un faisceau d’arguments ; radiocliniques, biologiques et histologiques.

Méthodes

Étude rétrospective de 52 dossiers de sarcoïdose médiastino-pulmonnaire hospitalisés entre 2012 et 2018.

Résultats

Sur un total de 52 patients ; 82,7 % ont été de sexe féminin avec un âge moyen de 47 ans, et 11,53 % étaient des fumeurs. Les signes respiratoires ont été dominés par une toux sèche dans 38,5 %, les signes généraux à type d’asthénie et d’amaigrissement dans 5,74 %. Un érythème noueux a été retrouvé chez 19,19 % des patients, une uvéite et des adénopathies (ADP) périphériques dans 2 % des cas, tandis que 17,30 % des cas ont été asymptomatiques. La TDM thoracique a été retrouvée des ADP isolées dans 26,9 % des cas, des ADP associées à un syndrome interstitiel dans 67,30 % des cas et un syndrome interstitiel isolé dans 5,8 % des cas. L’endoscopie bronchique a retrouvé dans 50 % des cas un épaississement des éperons et des granulations au niveau de la muqueuse bronchique dans 13,46 %. L’ECA : positive dans 44,23 % des cas. La biopsie bronchique pratiquée chez 96,15 % des patients a été concluante dans 50 % des cas, par contre celle des glandes salivaires pratiquée dans 51,6 % des cas a été concluante uniquement dans 3,8 % des cas. Le diagnostic histologique a été apporté par une biopsie hépatique dans 5,7 %, cutanée 9,61 %, ganglionnaire 9,61 %, pleurale 3,84 %, cérébrale 1,92 %. Le diagnostic histologique a été concluant à partir de 2 sites biopsies ou plus dans 15,38 % des cas. L’EFR a été normale dans 69,23 % des cas et a révélé un syndrome obstructif dans 7,69 % des cas. L’atteinte a été extrathoracique dans 28,84 % (hépatosplénique, ganglionnaire, ophtalmologique, cutanée, pleurale et méningo-cérébrale). La sarcoïdose a été classé stade I dans (28,8 %), un stade II dans 61,53 %. Un stade III dans 5,76 % Un stade IV dans 3,84 %. Le délai diagnostique moyen a été de 4 mois.

Conclusion

Il ressort de ce travail que la sarcoïdose est une pathologie essentiellement féminine, des sujets non fumeur, de présentation radioclinique polymorphe et d’évolution souvent bénigne, cependant son diagnostic reste parfois difficile par manque de tests de certitude.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 152 - janvier 2020 Retour au numéro
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